24 - Another break up

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Comme j'avais un cours de langue dans l'après-midi, et que j'avais oublié mon manuel dans la chambre, j'avais demandé à Alexander de me prêter le sien comme il n'avait pas cours avec moi l'après-midi.

...

Le cours était assez ennuyant mais j'ai survécu ! J'avais aussi entendu dire que tout le monde était invité à la fête d'anniversaire de Kimberly. Tout le monde sauf moi bien sûr ! Je me suis donc résolu à rentrer dans ma maison de Beverly Hills.

Franchement ça devient exaspérant tout ça !
Je suis toujours seul et s'il n'y avait pas Ethan, je ne saurais même plus comment je surmonterai cette solitude.
Tout à coup, mon téléphone sonne. C'était marqué en grand « Allan Akers». 
Mais comment a-t-il eut mon nouveau numéro ? Sur le coup, j'hésitais entre répondre et raccrocher.
Finalement je vais répondre car je suis assez curieux de savoir ce qu'il a à me dire.

— Angel ? disait-il de sa voix rauque.

— Oui, c'est moi !

Pourquoi j'ai dit ça ? La honte !

— Salut ! C'est Allan. Ça te dirait d'aller au sauna, tous les deux ?

— Euh oui pourquoi pas. Dis moi juste où...

— Je t'attends déjà devant ton portail. C'est bien la 145 non ?

— Euh oui c'est ça...

— Fais vite ! Je t'attends !

Mais ! Qu'est-ce que...? D'où est-ce qu'il sait où j'habite d'abord ? Et puis, depuis quand est-ce qu'Allan veut aller au sauna avec moi ? Où est-ce qu'il a eu mon numéro ? Pourquoi est-ce qu'il n'est pas à la fête, comme tous les autres ? Tellement de questions trottaient dans ma tête après ce coup de fil .

Allan est vraiment un psychopathe !

Je décidai donc de mettre un t-shirt blanc qui trainait par là ainsi qu'un short en jean et je le rejoignait.
Il était là, debout contre le muret, à regarder les passants d'un air furieux.

— Allan !

— Oh ! Salut Angel . On y va ?

— Oui, allons-y !

Je me demande bien ce qu'il a ! Il a l'air bien triste et abattu. Je décidai de ne pas poser de question et me contentais de le suivre.
Le trajet jusqu'au sauna fut très silencieux et pénible. J'ai l'impression qu'il n'est vraiment pas bien et qu'il veut juste se vider la tête, oublier quelque chose, ou quelqu'un...

On arrivait finalement devant l'hôtel 5 étoiles « Phillips ». Allan sortait de la voiture en premier tandis que j'étais encore occupé à comprendre comment enlever ma ceinture.
Il ouvra la portière de mon côté et me laissa sortir. Un vrai gentleman pour le coup !
Mais je n'en oublie pas pour autant son côté psychopathe...

...

— Ça fera 300$ pour une heure messieurs ! disait la caissière.

Je m'apprête à sortir mon portefeuille quand, tout à coup, Allan m'interpelle.

— Non c'est bon ! Je vais payer ! disait-il en affichant un sourire timide.

Je me sens tellement inutile : d'abord il vient me chercher, puis c'est lui qui paye ! Je lui revaudrai bien ça !
On s'avance vers les vestiaires pour nous changer. Allan a toujours cette expression sur le visage : un sentiment qui m'est tout à fait familier, un mélange de solitude et de désespoir.
Je ne le connais que trop bien si ce n'est que c'est ce que je ressens au quotidien.
On entre dedans et c'est Allan qui ferme la porte. On s'assoit et un silence s'impose brusquement. Je le regardais fixement.

Just between us Où les histoires vivent. Découvrez maintenant