Chapitre 44

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Ils n'étaient plus qu'à quelques semaines du brevet. Les parents de la rousse lui mettaient une énorme pression, ce qu'elle était sur le point de ne plus supporter. Depuis la mise à pieds d'Harold, ils ne s'étaient plus parler. Le brun avait laissé Mérida travailler correctement, sachant qu'elle ne voudrait pas redoubler son année. Tout le groupe fut étonné quand ils virent que les deux meilleurs amis du monde prenaient leurs distances. Et malgré les tentatives de Raiponce pour les faire se reparler, ils ne le firent pas.

Mérida avait décidée de mettre de côté ses états d'âme et se concentrer sur une seule chose: le brevet du baccalauréat. Elle devait l'avoir et elle allait l'avoir. C'était la clé qui lui ouvrirait les portes de son avenir. Elle ne devait plus avoir de distractions jusqu'au dernier jour des épreuves. Pour la première fois de sa vie, elle n'avait eut besoin de personne pour l'aider à réviser. Elle avait ouvert ses cahiers de son plein gré et s'efforçait à comprendre tout ce qu'elle ne comprenait pas. Mérida était motivée pour avoir son diplôme.

Quand à Harold, malgré ses problèmes, il tenait bon. Il ne négligeait aucune matière et récoltait toujours de bonnes notes en classe. Quelques fois, il se permettait de rêvasser et de penser à Mérida. Si avant il l'imaginait balancer son sac par terre et jouer aux jeux vidéos, là, il l'imaginait plonger dans ses exercices. Et c'était vraiment drôle à imaginer. Sa belle rousse avait mûri et ça le faisait craquer encore plus. Tout ce qu'il voulait, c'était pouvoir lui dire qu'il l'aimait. Mais ça avait l'air tellement difficile à faire.

En plus, il avait déjà mit la puce à l'oreille de Mérida. Il ne savait pas si elle avait pris ses distances avec lui parce qu'elle voulait se concentrer sur le brevet ou bien parce qu'elle savait qu'il était amoureux d'elle. Certaines filles s'éloignent des garçons qui leur déclare leur flamme car elles ne veulent pas leur briser le cœur, mais ne veulent pas non plus leur parler. Avec Mérida, il ne pouvait pas savoir. Il la voyait réviser comme jamais. C'était signe qu'elle prenait la situation très au sérieux.

Mais quand elle le croisait dans les couloirs, il voyait bien qu'elle l'évitait. Soit, elle faisait comme si elle ne l'avait pas vu, soit, elle faisait demi-tour. Ça lui faisait vraiment mal de ne pas savoir comment elle allait ni ce qu'elle pensait. Et l'idée de demander à ses parents ne le réjouissait pas trop. Tous les deux étaient logiquement collés ensemble. Demander des nouvelles de sa meilleure amie à ses parents serait trop louche. Il valait mieux garder certaines choses pour soi.

Et comme si le brun n'avait pas assez de problèmes sur terre, Raiponce et Elsa étaient décidées à lui tirer les vers du nez. À l'heure du déjeuner, tout le monde était présent, sauf Mérida, bien sûr. Les deux blondes tentaient par tous les moyens de le faire parler, ce qui avait pour effet de le rendre complètement fou. Elles voulaient tout savoir sur tout. Elles voulaient des détails sur son renvoi temporaire, leur prise de distance, l'ambiance atroce qui régnait depuis un bon bout de temps et bien plus. Harold ne savait plus quoi faire.

Peut-être devait-il aussi couper les ponts avec tout le monde pour avoir la paix. Parce que Mérida l'a eut quand elle a décidé de manger à la bibliothèque le midi. Elsa et Raiponce ne lui demandaient plus rien depuis. Elles savaient que leur amie avait besoin d'espace et de silence pour mieux se concentrer. Mais lui, c'était une intelligence artificielle vivante. Il n'avait sûrement pas besoin de silence et de méditation.

Et chaque soir, il lui venait l'envie d'envoyer un message à Mérida pour lui demander comment était sa journée ou bien lui donner des petits mots encourageants. Mais à chaque fois, il effaçait le message. Mieux valait ne pas la déranger. Quand à son cœur, il faillait lâcher quand il vit un message de la rousse.

Tu dors?

Il ne réfléchit pas plus avant de répondre.

Non.

Les secondes les plus longues de sa vie s'en suivirent jusqu'à ce qu'elle réponde.

Harold, j'ai peur.

N'ai pas peur, tout ira bien. Tu as beaucoup révisé pour cet instant. Tu vas tout déchirer.

Merci.

Et ce fut la fin de le bref échange. Ça avait fait plaisir à Harold de communiquer avec elle. Et même si il n'a pas entendu sa voix, c'était suffisant pour lui. Mérida était ce qu'il y avait de plus important pour lui. C'etait la fille dont il était amoureux depuis l'enfance. Il serait toujours à ses côtés à n'importe quelle épreuve de la vie. Et même si elle ne ressentait pas la même chose que lui, jamais il ne cesserait d'être son meilleur ami. 

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Salut!

C'est le chapitre le plus court de cette histoire. Je suis sûre que même le prologue est plus long. Et vous avez vu? Pas un seul dialogue! N'empêche, j'espère que c'est toujours aussi bien de lire Forever.

Byyyye!😸

P.S: Après avoir vérifié, effectivement, le prologue est encore plus long que ce chapitre. 1202 mots en tout. Alors que ce chapitre ne compte que 800 mots et quelques. C'est misérable, pas vrai 🙄? Mais en même temps, je sais pas quoi écrire!

Vrai byyyye cette fois!😸

ForeverWhere stories live. Discover now