FAKE (Terminée)

Chapitre 36 : Merci à l'infirmière

✨ Je tiens à prévenir ce chapitre contient des scènes de sexe explicite.

Bonne lecture 🔥

Mez

Je cours en direction du pique-nique improvisé et m'arrête à la fin du ponton, même si j'imagine l'eau pas très froide vu le climat actuel, les bains de minuit ce n'est pas vraiment mon truc. Esmée se projette sur moi, mes bras l'agrippent naturellement par les cuisses pour la réceptionner. Son buste s'écrase contre mon torse, étalant l'humidité de sa robe sur mon polo. Si elle pense que cela me gêne, elle n'a qu'à jeter un coup d'œil dans mon pantalon.

Sa gaieté résonne dans la clairière, voilà un son auquel je ne me lasserai jamais, la voir si heureuse et épanouie me réchauffe de l'intérieur. On a échappé au pire ce soir avec son accident de boisson, mort de rire, je ne lui ai pourtant rien montré pour ne pas l'embarrasser davantage, cette fille est réellement hors du commun.

Je ne pensais pas qu'elle allait réagir comme ça. On parle d'un rot, il n'y a absolument rien de grave. Si elle savait, avec les mecs, c'est monnaie courante pour nous.

J'agrippe ses fesses de mes deux mains, elle arrête d'un coup de gesticuler. Son regard s'arrime au mien, elle fonce sur ma bouche avide de me goûter encore une fois. Ses lèvres se font plus voraces, elle mord, lèche, savoure ma langue. Elle presse ses seins contre mon torse, mon érection se fait plus douloureuse. Elle frotte son bassin contre le mien tout en empoignant mes cheveux.

Essoufflée et certainement écheveler, ma bouche dépose une traînée de baiser le long de sa mâchoire jusqu'à son décolleté. J'inhale son parfum que j'aime tant une dernière fois puis la pose sur ses deux jambes qui chancellent légèrement, une fois stabilisées, je repars à l'assaut de son corps.

Elle a le goût de la boisson avec une touche de vanille. Cette fille m'enivre. Elle s'agenouille ensuite s'allonge sur ce ponton en bois me tirant par le t-shirt pour que je suive. Ne me faisant pas prier, je la rejoins à même le sol.

Langoureusement, les manches de sa robe glissent de ses avant-bras laiteux, dévoilant un soutien-gorge rouge ultra-sexy. Bon sang cette fille est incroyable. Mes iris capturent chaque fragment d'elle, chaque réaction de son visage, ses courbes divines.

J'approche ma bouche de ses magnifiques seins qui ne demande qu'à être délivrée de leur carcan de soie. Libérant le premier de son bonnet, ma bouche avide, vorace, déguste son téton tendu. Elle se cambre tout en gémissant sa main dans mes cheveux, m'écrasant contre elle. Elle aura ma peau. Je lèche, suce, mort avec appétit, passant de l'un à l'autre sans relâche, les titillant de ma main également.

_ Je te veux en moi, demande-t-elle entre deux souffles.

Un pique d'inquiétude franchit mon esprit et les éternelles interrogations qui l'accompagnent. Ce n'est plus une inconnue, ce que je m'apprête à faire ne sera pas sans conséquence. Puis mon regard tombe sur son visage, ses joues rouges dus à la tension entre nous, ses lèvres en forme de cœur entre ouvert et sa tignasse ébouriffée. Cette femme est parfaite, je ne peux pas passer à côté, elle est la seule qui ait su donner un souffle de vie à mon cœur endormi depuis de nombreuses années. Avec elle, j'ai le sentiment d'être capable de pouvoir être une meilleure version de moi-même, mais surtout de la mériter et notre attirance mutuelle est beaucoup trop puissante. Comme si le ciel nous avait créés l'un pour l'autre. Elle est une part de moi comme je suis une partie d'elle et séparée, nous sommes vides et incomplets.

Ça bouche contre mon coup me ramène au moment présent, elle se détache de moi, se redresse d'un bon, pour retirer sa robe, la faisant glisser sur ses hanches.

En soutient gorge et petite culotte, je la contemple émerveiller, mon magnifique papillon vient d'éclore.

Elle déboutonne mon jean en le faisant glisser sur mes cuisses. Je retire mon polo que j'envoie valser avec le reste de nos affaires. En sous-vêtement et beaucoup trop exciter pour le lieu, nous nous contemplons puis je me souviens que dans mon portefeuille à l'arrière de mon jean se trouvent des préservatifs que l'infirmière nous avait donnés. Je la bénis pour son geste qui me sauve aujourd'hui. Le récupérant à la hâte, je me positionne ensuite au-dessus d'elle.

Nos bouches se rejoignent, vorace l'un de l'autre. Je glisse une main dans sa culotte déjà trempée d'excitation.

_ J'ai tellement envie de toi. Ma voix est rauque, elle bouge les hanches, laissant mes doigts glisser en elle. Je joue avec son clitoris la faisant perdre pied.

Elle souffle plus fort, j'embrasse sa bouche pour récupérer ses cris de jouissance de plus en plus forte.

Ses parois se resserrent sur ma main, elle halète à bout de souffle, lâchant prise. Je me redresse pour lui retirer complètement sa culotte puis mon caleçon. Mon sexe se dresse fièrement, remontez contre mon abdomen, elle m'observe, se léchant les lèvres. J'enfile le latex sur toute ma longueur, me positionne entre ses jambes prêtes à m'accueillir. D'un coup de rein, je la pénètre en la faisant crier.

Merde, j'aurais peut-être dû demander. Je me retire précipitamment, cependant elle me retient par les hanches, m'entourant de ses cuisses.

_ Que fais-tu ? Continue.

Je hoche la tête, rassuré et la pénètre de nouveau.

Envoyant des coups de reins de plus en plus fort. Ses seins suivent le rythme de chaque secousse, mon sexe gonfle encore plus à cette simple vision.

Cette fille est parfaite, elle est aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur. J'espère tellement la mériter un jour.

Je la sens prête à hurler, j'approche ma bouche de la sienne et avale son air. Je la noie sous mes baisers et caresses.

Redécouvrant son corps comme au premier jour. Je finis par me décharger en la secouant de mon plaisir.

Je dépose plusieurs baisers sur son visage.

Nos corps transpirent coller l'un à l'autre. Je me déplace sur la droite, retire le préservatif, le noue et le dépose non loin pour pouvoir le jeter plus tard.

Elle se redresse, les cheveux en bataille et le corps brillant. Avant de rentrer, on va devoir se redonner un coup de fraîcheur, si je ne veux pas que notre premier rendez-vous soit le dernier.

Elle me sourit tendrement et s'installe sur mes cuisses, je pose mes mains sur ses hanches que je caresse délicatement.

_ C'était parfait, me chuchote-t-elle à l'oreille.

_ C'est toi qui es parfaite. Elle dépose un baiser sur mes lèvres encore gonflées de ses assauts répétés.

_ Tu avais raison, c'était bien mieux que le cinéma. Je ris et l'embrasse à nouveau en y mettant la langue cette fois-ci.

S'entend mon sexe se réveiller de nouveau, elle hausse un sourcil.

_ Monsieur est insatiable ?

_ J'ai dix-sept ans, il se lève pour rien. Je réponds sans réfléchir, son air offusqué n'annonce rien de bon.

_ À donc je ne suis rien ?!

Je la renverse de nouveau sur le sol glissant jusqu'à son entre déjà ouvert pour moi avec la ferme intention de lui faire comprendre qu'elle n'est pas rien pour moi. Et peut-être, finira-t-elle par me dire qui elle est réellement. Que plus aucun secret ne se mettra entre nous.

_ Je vais te montrer ce que je pense de toi.