Chapitre 36

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- Où sont Machi et Hisoka ? Demanda Shizuku.

La brigade fantôme et la famille Zoldyck étaient regroupées autour de la grande table dans la salle à manger. Gotô et Kanaria étaient dans la cuisine et préparaient le petit déjeuner.

- Sûrement en train de se chamailler, répondit Nobunaga, lassé d'attendre.

Killua assis à la table, avait Yuna sur ses genoux. Depuis que Pakunoda leur avait révélé son passé traumatisant, Killua n'avait pas dit un seul mot. Illumi ne le quittait presque pas des yeux, inquiet par l'état de son frère. En vérité, l'entièreté de la famille Zoldyck s'inquiétait pour lui, bien que le garçon aux cheveux argentés s'en fichait pas mal.

Après de longues minutes, Machi et Hisoka rentrèrent dans la pièce et s'installèrent à leur tour autour de la table.

- Qu'est-ce que vous faisiez ? Vous en avez mis du temps, proclama Feitan quelque peu irrité.

- Ce n'est pas dans tes habitudes Machi, déclara Franklin.

- On s'amusait, voilà tout ♥, répondit Hisoka en adressant un clin d'œil à Machi.

Elle leva les yeux en l'air, avant de se concentrer sur Yuna.

- Vous avez enfin couchés ensemble ? Continua Shizuku, n'ayant pas compris l'humour.

- QUOI ? NON ! S'écria Machi, en colère.

Ce n'était pas la question de Shizuku qui l'énervait, ni le rire du magicien suite à cette remarque, mais le fait qu'elle n'avait pas su dire non à Hisoka. D'ailleurs, ce n'était pas la première fois que cela arrivait...

- Du calme Machi, Shizuku ne comprend pas l'humour, la calma Kuroro.

- Killua ?

Pendant ce cours instant, personne à part Killua n'avait remarqué le réveil de Yuna. Elle se frotta les yeux et remarqua que tous la regardaient. Elle se tourna ensuite en direction de Killua et comprit. Il connaissait son passé. Elle baissa la tête comme si elle avait commis une faute. Peut-être se reprochait-elle ses nuits avec son père.

- Comment te sens tu Yuna ? Demanda Killua en lui relevant la tête.

D'un geste de la main, elle envoya balader la main de Killua qui lui tenait le menton.

- Arrête de me prendre en pitié.

- C'est pas le cas.

- Ferme-là et passe directement à la conclusion. Tu vas me tuer ? Te servir de moi ? Te venger ?

- Rien de cela.

Elle hésita une seconde face à la réponse non attendue de Killua et continua ;

- Tu veux abuser de moi ? Fais comme tu veux, je m'en fiche. Lorsque je n'aurais plus ces menottes anti nen je vous tuerais tous.

- Yuna... Il y a-t-il un moyen pour que tu puisses récupérer ton cœur ?

- Je crois Killua que tu n'as pas compris ! Je vous tuerais pour ce que vous m'avez fait !

- De quoi ? Pour avoir plongés dans ton passé ?

- POUR TOUT !!! Cria-t-elle.

Elle attrapa le cou de Killua et le serra de toutes ses forces. Il ne réagit pas, au contraire, semble même soulagé de la voir en pleine forme.

- Jeune fille.

Yuna s'arrêta et se retourna en direction de son interpellateur. Zeno, à l'opposé de la table, la dévisageait.

- Ton pouvoir est prometteur. On aimerait comme tu t'en doutes pouvoir en bénéficier. Seulement, tu restes une fille difficilement contrôlable. Le choix te revient donc.

- Quel choix ?! Aboya-t-elle en sa direction.

C'est Silva qui lui répondit :

- Soit tu obéis et libère ceux que tu as dans ton livre, soit on va devoir trouver le moyen de te faire capituler.

Elle se mordit les lèvres. Libérer ses jouets revenait à la rendre encore plus faible qu'une mouche. Jamais, elle ne pourrait l'accepter. Pourtant, elle ne désirait pas mourir. Elle se reconcentra sur Killua et vint l'embrasser.

- Killua, tu ne les laisserais pas me faire du mal, si ?

- Yuna, arrête de jouer la fille faible et fragile.

- Tss.

Killua souffla et continua :

- Yuna, je m'excuse pour ce que je t'ai dit lorsque j'avais douze ans.

- J'en veux pas de tes excuses.

- RHO, mais laisse-moi continuer ! Pour une fois que je m'excuse !

Yuna fronça les sourcils, elle n'aimait pas qu'il lui tienne tête. Elle détourna finalement le regard lorsqu'elle vit ses yeux briller.

- Je n'étais qu'un gosse. Je suis désolé. Je te promets que si tu me laisses une chance de t'aider, je ferais tout pour que tu récupères ton cœur. S'il te plaît, laisse-nous essayer.

- Oh ! Je t'en prie ! Tes excuses sont grotesques ! Maintenant que j'ai grandi et que j'ai de la poitrine, évidemment tu ne dis pas la même chose ! Par contre...

Elle s'arrêta de parler lorsqu'il pressa ses lèvres contre les siennes. Un petit sourire joueur s'afficha sur le visage du jeune garçon. Ce sourire qui lui correspondait si bien, Yuna l'admira pendant plusieurs secondes.

- Je dois vraiment libérer les autres ?

Killua sourit encore plus. Elle venait de céder. Peut-être qu'il restait encore un espoir pour la sauver. Elle afficha son petit air grognon qui le faisait craquer. Il dut se retenir pour ne pas de nouveau s'emparer de ses lèvres.

- Si je les libère, ils s'exposeront de nouveau à la mort. Tandis qu'avec moi, ils sont immortels, dit-elle.

- On le sait bien, mais si tu te décidais à te retourner contre nous, on se retrouverait en difficulté.

- D'accord, mais j'accepte à une condition. Je veux garder ton nen, celui d'Hisoka et de Machi.

- Pourquoi ? Demanda Bonorenof.

- J'ai mes raisons, répondit-elle.

Elle lança un regard à Machi et en une fraction de seconde la femme araignée comprit que Yuna était au courant de son secret. Elle se mordit la joue pour ne pas que les autres remarquent son air surpris.


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Tada ! Je m'excuse pour le retard ! J'ai peu de temps pour écrire en ce moment, mais je promets d'écrire pendant ces grandes vacances ! J'espère que ce chapitre vous plaît ! 

Avez-vous des idées sur le secret de Machi ? 

Aussi, je voulais vous remercier. Il n'y a pas longtemps, cette fanfiction a atteint les deux mille vues ! C'est juste incroyable ! Je ne pensais pas les atteindre aussi vite, alors merci beaucoup à tous ceux qui lisent et qui votent ! Sur ce, bisous <3 

Un nen trop puissant ne mène qu'à la destructionTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang