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Il faisait atrocement froid. Oh pas à cause de la température, non, c'était plutôt ce silence étouffant et des plus inquiétants qui fit frissonner Maxime alors qu'elle s'aventurait dans ce long couloir aux murs blancs. Elle se serait d'abord crut dans un hôpital, mais il n'y avait personne, pas un chat alors qu'un hôpital grouillait de monde.
L'atmosphère de cet endroit n'était pas pour la rassurer. Ces murs lui étaient totalement inconnus, mais pourtant si familiers. Ce qui l'inquiétait encore plus, elle n'avait jamais mis les pieds dans un endroit pareil.
Ce fut donc dans ce silence effroyable que Maxime s'aventura dans ce couloir sinistre et immaculé. Seul le bruit de ses pas résonnaient comme un écho vers un infini sombre et repoussant, pourtant, la curiosité la poussait à aller de l'avant, dans l'espoir de peut-être reconnaitre quelque chose ou croiser quelqu'un qui saurait lui expliquer ce qu'elle faisait ici et également quel était cet endroit des plus hostiles.
Son souhait fut alors exaucé, mais pas de la façon dont elle l'avait espéré.
Une porte s'imposa à elle et une pousser d'énergie inconnue la força à l'ouvrir. A peine à main toucha-t-elle la poignée que les horribles images du sang, des ténèbres, de la colère mélangée de la peur et l'horreur d'horribles évènements défilèrent sous ses yeux. Seulement lorsqu'elle eut lâché la poignée que ces images cessèrent, l'abandonnant dans le silence du couloir qui lui sembla encore plus étouffant maintenant qu'elle devinait que rien de bons ne s'y étaient produit, qu'importe dans quel pièce que cachait ses portes.
Max ne bougea pas pendant un instant, un long frisson parcourant sa colonne vertébrale. Elle avait l'impression que ses muscles la lâcheraient à l' instant où elle oserait ouvrir cette porte pour savoir ce qu'elle renfermait. Mais qu'avait-elle d'autre à faire ? Cet endroit ne ressemblait qu'a un couloir infini, sans ouverture ni sortie. Alors autant savoir ce qu'il y avait à découvrir.
Prenant une grande inspiration et calmant les battements de son cœur, la jeune fille ouvrit la porte, aucune image ne s'imposant à elle cette fois, mais pourtant, ce qui s'en suivit fut bien plus horrible. D'abord sombre et vide, les lumières s'allumèrent tel un film d'horreur, mais se stabilisèrent rapidement, l'inquiétant encore plus.
Cela ressemblait à un laboratoire, l'odeur d'hôpital, les murs blancs, les nombreux ustensiles de chirurgie et plusieurs radios dans un quoi. Plusieurs hommes et femmes circulaient sans sembler voir l'adolescente à la porte de la salle, comme si elle n'existait pas. Pourtant c'était la large cage de verre qui intriguait le regard océanique de la jeune fille. Seuls quelques trous la perçaient afin de faire respirer ce qu'elle enfermait.
Maxime s'approcha silencieusement, ignorant les semblants scientifiques qui allaient de droite à gauche. Elle dépassa la limite tracée au rouge sur le carrelage, histoire de garder une bonne distance avec les murs de verre. La protégée de Natasha s'arrêta à seulement un pas de sa propre limite qui n'était que le verre.
