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Trouver quoi mettre pour l'enterrement ne fut pas le plus dur pour Maxime, ce fut plutôt le ruban noir que Sam l'incitait depuis une heure à mettre dans ses cheveux qui fut compliqué. Histoire d'être respectueux, il avait préféré demandé à Max de cacher ses mèches violettes plutôt voyantes au milieu de ses accoutrements dignes du Seigneur des Ténèbres. Mais surtout par respect pour Steve, Max finit par accepter et releva ses cheveux dans un chignon plus ou moins propre pour des funérailles.
La jeune fille se tenait désormais au premier rang en compagnie de Wilson alors que Rogers transportait le cercueil de Margarèthe Carter avec l'aide de quelques autres hommes, devant l'hôtel. De là où elle était, elle n'avait même pas besoin de ressentir la douleur du Captain dans l'atmosphère, elle le voyait dans ses yeux rougis. Sam posa une main sur son épaule alors que le cercueil passa devant eux avant que Steve ne les rejoigne, la tête basse. La cérémonie eut lieu dans une atmosphère lourde sous les chants de l'église et les mots du prêtre en l'honneur de l'agente déchue.
- Et maintenant, j'aimerais inviter Sharon Carter à venir prononcer quelques mots.
La femme en question se présenta devant l'auditoire, prenant ainsi la parole. A ses côtés, Maxime aperçut du coin de l'œil Sam donner un léger coup de coude à Steve afin qu'ils relèvent la tête. Visiblement, ils la connaissaient déjà, contrairement à elle.
- Margarèthe Carter était connue comme membre fondateur du SHIELD, mais pour moi, elle était Tante Peggy. Au mur de son bureau, il y avait une photo d'elle aux côtés du Président Kennedy. Ça m'impressionnait beaucoup. Je me demandais si je ne serais jamais à la hauteur. C'est pour ça que je n'ai dit à personne que nous étions parentes.
L'adolescente n'était pas aveugle aux nombreux regards que Sharon jeta a Steve et se demanda bien ce qu'il pouvait se passer entre ces deux-là.
- Un jour, je lui ai demandé comment elle avait réussi à maitriser la diplomatie et l'espionnage a une époque où les femmes n'étaient les bienvenues ni dans l'une ni dans l'autre. Elle m'a dit ; « Tu dois d'abord faire ton devoir. Fait certaines concessions quand ça te parait possible, sinon refuse. Même si on te dit, que ce qu'on te demande de faire est juste, alors que tu sais que ce n'est pas vrai. Même si tout le monde s'acharne à te le prouver, il est de ton devoir de rester droite dans tes bottes, de regarder les autres en face et de leur dire « Non, c'est à vous de céder ».
La cérémonie dura encore une trentaine de minute, les invités discutant autant du discourt de Sharon que des funérailles en entiers. Plusieurs se soutenaient, proches ou lointains cousins. Puis, tranquillement, ils partirent chacun leur tour après de brèves salutations à Sharon. Max n'avait pu s'empêcher de la regarder du quoi de l'œil depuis la fin de son discours, ne sachant trop quoi penser d'elle. Mais elle préféra ne pas la juger, ne la connaissant même pas.
