Chapitre 1

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Je sortis difficilement de mon sommeil profond tout en lâchant des plaintes inutiles contre mon réveil. Du moins, j'essayais de baragouiner un truc.

6 h 35.

C'est bon, j'avais encore le temps de me préparer.

Je comptais me rendormir mais cette idée devint vite une mauvaise idée, car aujourd'hui, c'était la rentrée. Alors forcément, vous imaginez à quel point j'étais crevée. C'est toujours comme ça mes rentrées, je stresse jusqu'à tard pour ne dormir que très peu. En effet, j'ai dû m'endormir vers les minuits environ, ce qui pour moi est très tard. Mais je restais persuadée que l'excitation réussira à me maintenir éveillée toute la journée. Clairement, c'est débile de stresser, c'est ce que je me dis chaque année, mais allez dire ça à mon cerveau. Surtout que ça n'y changera rien, mais c'était plus fort que moi. Pourtant, je ne suis pas une grande stressée dans la vie de tous les jours, mais j'ai cette partie de moi qui veut donner bonne impression, comme toujours. Cela se fait en majorité grâce à l'apparence. Dans notre société d'aujourd'hui, surtout chez les jeunes, si tu suis la mode, alors tu te fais facilement des "amis". De faux-amis plutôt.

Et cette année, j'avais un nouvel objectif : me faire un nouveau cercle social.

Je ne devais pas être sarcastique, égocentrique et râleuse, mes trois grands défauts. C'étaient les trois piliers à éviter pour ma réussite sociale.

Ah oui, c'est vrai, je devrais aussi avoir mon bac.

Cette année, ou plutôt pendant ces vacances, j'ai déménagé, donc bien évidemment, c'est un nouveau lycée qui m'attendait. Mais cela était une très bonne chose, j'avais besoin de prendre un nouveau départ. Mais bien évidemment, j'appréhendais cette journée.

Je pris mes affaires déjà préparées la veille et me dirigeais dans ma salle de bain. Je pris une douche pour me réveiller et me répétais en boucle qu'aujourd'hui allait être une belle et longue journée. Non, cette journée va être horrible.

Je ne connaîtrais personne, mais je me dis que ça peut être un bon point. C'est l'occasion de tout recommencer à zéro, d'être quelqu'un d'autre que ce rôle de peste qu'on m'attribuait sans cesse alors qu'au fond, j'ai un cœur en or. Juste que personne n'est allé assez loin pour le voir. On m'attribuait ce rôle parce que j'étais la fille blonde aux yeux bleus stéréotypée comme la peste dans les films. Et mon caractère a joué en ma défaveur... Mais aussi mon cercle d'amis.

Cette année sera bien meilleure, je l'espère.

- Bon dieu arrête d'être bipolaire, me dis-je à moi-même.

Après une quarantaine de minutes de préparation, j'étais enfin maquillée, coiffée et habillée comme je le voulais. Même si le résultat n'était pas parfait, je m'en contenterais. Cette année-ci, je me décidais à ne plus jouer la pimbêche avec mes vêtements de grandes marques - que, je précise, emprunté à ma mère - et optais pour une jupe et un débardeur simple.

Mais peste ou pas, je ne pouvais pas me débarrasser de mon sac Michael Kors, et tant pis si je passais pour une fifille à son papa. C'est ce que je suis de toute manière.

Je sortis à la va-vite mon petit-déjeuner, c'est-à-dire un bol de céréales, que je me dépêchais d'avaler. De toute manière, je sais que je n'ai jamais le temps de déjeuner, mais j'ai peur que tout ce stress ne me fasse faire un malaise.

Alors entre le retard ou un malaise...

Je fus sortie de mes rêveries par l'irruption de ma mère dans la pièce.

- Allez dépêche-toi un peu, tu vas être en retard.

J'enfilais en vitesse mes converses et montais dans la voiture.

En regardant par la fenêtre, je ne pus m'empêcher d'avoir un sentiment de nostalgie. La peste est détruite à jamais maintenant.

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Bonjour à toi nouveau lecteur ! Je me lance enfin et vous partage mon petit roman, que je perfectionne depuis pas mal d'année maintenant. Le chemin a été sinueux mais maintenant que je suis satisfaite de ce que j'ai écrit et après mainte et mainte relecture, je me décide enfin à vous le partager.

En espérant que vous apprécierez la lecture des chapitres qui suivront, à la prochaine ;)

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