Chapitre 9

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Hey les gars!!

Je suis vraiment désolée pour le retard. J'ai eu quelques soucis de connexion internet. Pour la peine, je publierai en même temps le chapitre 10 aussi.

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Bonne lecture 💋 !!!

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Washington_Edmund Burke School


PDV Aéna


Je marchais en direction des toilettes des filles. Depuis quelques minutes, après avoir parlé à Daniil, ma vessie me criait dessus. Il fallait que je me soulage.

Je me dépêchais d'y aller. Mais pas trop... Il ne fallait pas non plus que je ressemble à quelqu'un qui a la diarrhée.

Arrivée, je poussai la porte d'une cabine et me mis à l'aise.

Haaaa... J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'attendais ce moment.

Les toilettes était silencieuses. Comme si j'étais la seule à l'intérieur. Je sortis de ma cabine et me dirigeais vers les robinets en dessous du large miroir. J'ouvris le robinet et commençai à me laver les mains.

Mon regard se leva sur mon reflet. Je regardais mes cheveux qui sont d'un mélange blond doré, blond vénitien et blond cendré. On dirait un peu du blond miel, mais c'est un peu plus clair. Puis mon regard s'ancra dans mes yeux verts.

Ouais bon... Je ne suis pas ouf, en même temps.

Et là, du coin de l'œil, je remarquais des pieds chaussés dans une cabine fermée. Je remarquais aussi le bas d'un jean. La position de tout cela me faisait croire qu'il y avait une fille assise à même le sol.

Ah... Je reconnais ces chaussures.

Je finis de rincer mes mains et allai toquer à la porte de la cabine.

— Hé ? dis-je tout doucement.

Je ne reçus aucune réponse.

— Je sais que tu es là, Lydie...

— Laisse moi... Laissez moi tranquille. dit-elle avec une voix tremblante remplie de sanglots.

— Je suis seule; dis-je en remarquant son emploi du pluriel. Écoute, si tu veux parler je suis là...

— Non... dit-elle et après 02 secondes, elle ajouta : Je vous déteste, je vous déteste tous !

— Écoute, je... Moi, je sais que c'était une agression. Tu n'étais pas consentante, je le sais. Je sais que tu vis un enfer. Je ne te juge pas, je suis de ton côté.

— Aéna, c'est toi ? demande t-elle, sûrement en ayant reconnu ma voix.

— Oui...c'est moi. Allez viens, tu ne vas pas rester enfermée ici toute la journée.

— Mais si je sors, ils vont me traiter de pute, salope et d'autres noms. Ou alors, certains me... toucheront...

— Si quelqu'un te touche, frappe le.

— Facile à dire pour Bad Barbie.

— Bon, ok mais nous savons toutes les deux que si personne ne te vois, ça veut dire que tu te morfonds ici. Et Verena et son groupe viendront t'enfoncer encore plus et se moquer de toi.

𝕸𝖆𝖘𝖐 𝕺𝖋𝖋Where stories live. Discover now