Imagines SKZOO

Quand ça part trop loin...

- Est-ce qu'il vient juste de...

- Absolument.

- Je peux crier ? 

- Mais je t'en prie, Dweakki. 

- COMMENT PEUX-TU LUI FAIRE DES COOKIES POUR LUI ET PAS POUR MOI ? JE SUIS TRES TRISTE MAINTENANT ! ET C'EST DE TA FAUTE ! 

Leebit, PuppyM et HanQuokka se tordent de rire alors que Bbokari se fait hurler dessus sans aucune raison. 

Les larmes montent aux yeux du poussin. 

- Mais...je n'ai pas fait de cookies du tout... 

- Quoi ? Mais...Comment c'est possible ? Les trois zigotos m'ont dit que tu avais fait des cookies pour FoxI.Ny, et qu'il avait tout mangé...

Le pauvre Dweakki se sentait tout petit. Il venait d'accuser son ami sans aucune raison. Il se sentait très mal. Les larmes lui montaient aux yeux, et pour le cacher, il s'enfuit loin. Dehors. Il se met à courir sans but précis. Il veut juste s'échapper. 

- On en aurait pas fait un peu trop ? demanda PuppyM 

- Je ne sais pas, d'habitude il ne réagit pas aussi violemment. Il se met d'ailleurs souvent à nous crier dessus, et à nous dire qu'on le regrettera. C'est bizarre. Je ne sais pas ce qu'il se passe. analysa HanQuokka

Bbokari s'approcha d'eux. 

- Vous êtes contents ? Vous avez réussi à avoir ce que vous voulez ? 

- Excuse-nous...

- Ce n'est pas à moi que vous devez des excuses. Dans vos plans plus que questionnables, il y a une part que vous ne soupçonniez même pas. Comment auriez-vous pu ? Vous êtes tous obnubilés par vos petits nombrils. Vous ignorez la moitié de l'histoire de vos propres blagues stupides qui commencent sérieusement à me gonfler. Vous pensez tous que Dweakki est incapable de ressentir quelque chose en dehors de ce qu'il exprime publiquement, et de son attachement évident pour moi. Vous pensez qu'il fait des aegyos pour amuser la galerie, alors que ce n'est qu'un moyen d'exprimer ce qu'il ressent, parce qu'il ne sait pas faire autrement. Il aime son image d'homme fort, musclé et viril. Cette façade ne l'empêche pas de ressentir, et c'est ce que vous vous entêtez à ne pas comprendre. Il n'a juste jamais appris à exprimer ce qu'il ressent pour de vrai, c'est pour ça qu'il paraît froid, et qu'il n'est pas très expressif, mais cela ne veut en aucun cas signifier qu'il est incapable de ressentir. C'est cruel de votre part de jouer avec ce qu'il ne peut pas contrôler. Ce qu'il n'a pas appris à contrôler. Ce que vous ne savez pas, c'est qu'après chacune de vos blagues idiotes, je lui ai remonté la moral, je l'ai fait parler, pour qu'il arrive à mettre des mots sur ce qu'il ressentait. Et je faisais même des cookies. Mais maintenant que personne ne sait où il est parti, comment, quand et qui va pouvoir aller le consoler ? Je vous le demande. Allez-y, les cerveaux de la bande. D'un coup, vous n'ouvrez plus la bouche. Comme c'est bizarre. Pour faire des bêtises, il y a du monde, mais dès qu'il faut les réparer, il n'y a plus personne. Comme c'est typique. J'ai l'habitude d'être gentil, mais là, vous me dégoûtez. Je préfère vous prévenir, si il lui arrive quelque chose, où si il n'est pas revenu d'ici ce soir, j'en parlerais à Wolf Chan, et on verra ce qu'il restera de vous. 

Les trois fautifs restent sans voix devant la colère de l'ange de la bande. Ce qu'il vient de dire les choque. Ils ne s'attendaient pas du tout à ce monologue de la part de leur ami d'habitude si calme et gentil.  Et ils ne se doutaient surtout pas que leurs blagues partaient aussi loin. Ils ne voulaient pas faire du mal à Dweakki, ça n'a jamais été l'une de leurs intentions. Mais ils se rendent compte qu'ils ont eu tord. Maintenant, c'est à eux d'assumer ce qu'ils ont crée. 

Les trois amis se concertèrent pour décider quoi faire. 

- Il faut commencer par retrouver Dweakki. 

- Il est probablement allé se défouler dans une salle de sport. 

- Sinon je sais qu'il aime bien se détendre et réfléchir au karaoké. 

- Pour ma part, je vais aller au parc, je sais qu'il aime aussi nourrir les pigeons. 

Bbokari essayait de se détendre aux fourneaux pendant que les trois fauteurs de troubles se sont séparés et répartis aux quatre coins de la ville. 

PuppyM se rendit au parc, et chercha tous les bancs, toutes les toilettes publiques, toutes les tables de piquenique, il fit trois fois le tour du lac, et regarda même dans les arbres pour s'assurer que son hyung n'y était pas. Il se dirigea vers la maison, tout penaud. 

Leebit, de son côté, fouilla toutes salles de sports de la ville. Toutes les machines, tous les vestiaires, tous les cours collectifs, toutes les toilettes, même sous tous les tapis. N'ayant pas trouvé son ami, il rentra, déçu.  

HanQuokka, de son côté, se dirigea vers le karaoké préféré de son ami rose. Il demanda à l'accueil si ils ne l'avaient pas vu, puisque c'est un habitué. Mais le staff lui répondit que cela faisait plusieurs semaines que le cochon-lapin n'était pas venu. 

Les trois fautifs se retrouvèrent sur la pas de la porte, les oreilles basses et leur moral au plus bas. Ils s'en voulaient énormément, ils n'avaient pas réussi à retrouver leur ami, et maintenant Wolf Chan allait être mis au courant. 

Ils ouvrirent la porte, prêts à recevoir l'engueulade de leur vie, ils enlevèrent leurs chaussures tout doucement. 

- Mais...ça sent les cookies ! s'exclama HanQuokka 

- Et donc ? demanda Leebit

- Là où il y a des cookies, il y a Bbokari ! s'enthousiasma HanQuokka

- Et là où il y a Bbokari, il y a Dweakki ! Surtout si il y a des cookies ! finit PuppyM

Les trois se précipitèrent vers la cuisine. Il y découvrirent leurs amis joyeusement en train de sortir des cookies du four. 

HanQuokka, Leebit et PuppyM se jetèrent sur leur ami Dweakki, les larmes aux yeux. 

- Pardon, Dweakki, on ne recommencera plus, c'est promis ! On est désolés ! On ne voulait pas te rendre triste ! Bbokari nous a tout expliqué, on ne savait pas qu'on te faisait du mal, ça n'a jamais été notre intention ! Tu veux bien nous pardonner ? 

Sans dire un seul mot, Dweakki leur proposa des cookies. 

- Merci Hyung ! Tu es le meilleur ! s'exclama le chiot de la bande. 

Et ils dégustèrent des cookies ensemble, dans la joie et la bonne humeur. Enfin, sauf pour Bbokari qui ne pouvait s'empêcher de regarder mal les trois petits diables, de temps en temps. 

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Bonjour Bonsoir, mes nounours en guimauve !

J'espère que vous allez bien et que vous avez passé une agréable semaine !

J'espère que cet imagine vous aura plu !

Je préfère vous prévenir, il se peut que je sois absente la semaine prochaine, voilà voilà. 

Bonne deux semaines à vous ! 

Et bien évidemment que je posterai deux chapitres la semaine d'après ;) 

Je ne vous laisse pas tomber ! 

Gros bisous sur vos joues, mes nounours en guimauve !