SILENT

07. Mauvais endroit, mauvais moment.

Deux jour plus tard, 20h52. Brooklyn, appartement.

Je tourne sur moi même, allongé dans le grand canapé d'angle de mon salon.

Je passe mes mains sur mon visage cerné en fixant un point sur le mur qui me fait face.

Je n'ai pas beaucoup dormis durant ces deux derniers jours, l'angoisse était trop présente pour me laisser me reposer pendant plus de deux heure d'affilée.

Je ne suis pas sorti non plus, je crois que cela m'as fatigué un peu plus encore.

Je suis épuisé de ne rien faire, quelle ironie.

Une vibration se fait ressentir contre le canapé, et il ne me faut pas plus de cinq seconde pour comprendre que quelqu'un m'appelle.

Je récupère mon nouveau téléphone et décroche sans regarder le nom de la personne qui s'affiche.

— Allô ? Commençais-je en le collant contre mon oreille.

— Bonjour mon trésor, comment vas-tu ?

— Mieux, je me remet. Et toi maman ?

— Je vais bien merci ma chérie. Ton frère a pris de tes nouvelles ? Elle tente, perplexe.

— Non, de toute façon c'est pas comme si il s'en souciais d'avantage.

Elle se tait, ne trouvant rien à répondre. Elle doit savoir que je dit la vérité.

— Dit, il t'as refais des...des crises ? Je demande à redoutant sa réponse.

Elle se tait encore quelques seconde, probablement en se demandant si elle devrait me mentir.

— Oui. Mais ça va, il est plus souvent dehors qu'à la maison.

— C'est vrai qu'il a un emploie du temps plus chargé que celui d'un président.

Elle ricane. Je préfère la voir rigoler, ça me réchauffe le coeur.

— Bon et sinon, tu as revue...tu sais, ton ami ?

— Liam ? Non, je n'ai pas de contact avec lui. C'est dommage il était adorable.

— Oh c'est désolant, tu t'entendais bien avec lui.

— Oui mais c'est pas grave, d'ailleurs Nora va bientôt me présenter une de ses nouvelles amies. Tu vois, je reste bien entouré.

— C'est super mon trésor ! J'espère que tu t'entendras bien avec elle.

Je souri, j'avais vraiment besoin de lui parler. A défaut de pouvoir la voir.

Elle est la meilleure source de motivation que j'ai.

— En tout cas elle a l'air très gentille, elle a un visage angélique. Je renchéris après un petit instant.

Elle émet un son qui pourrait signifier « oui » ou « peut être ». Mais je sais déjà ce qu'elle s'apprête a répliquer.

— Méfie toi des apparences, de beaux visage peuvent cachés de grands secrets.

— Oui maman, je sais.

Et c'est vrai, elle a raison. Rien qu'en regardant les célébrités de nos jours, souvent connu pour leurs visage, il n'est pas rare qu'on apprenne certain de leurs secret les plus enfouies.

Mais j'aime penser que tout le monde n'est pas si cachottier et vil, et que le privilège de la beauté à ses limites.

En redressant légèrement ma tête pour me mettre dans une meilleure position, j'observe le ciel et le paysage extérieur.