08. Carnage.

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J'ai l'impression de brûler, dans tout les sens du terme.

Ma peau me brûle, mes muscles sont en feu, ma tête est en vrac.

J'essaie de me déplacé dans la maigre espoir d'avoir moins l'impression d'être sur un bûcher.

Quand mes os bouge, j'ai le sensation qu'ils sont collés à du papier de verre, que le moindre mouvement pourrait les casser.

J'avale ma salive en grimaçant, ma bouche est aussi pâteuse et sèche à la fois, me rappelant que j'ai était endormie et que mon corps doit manquer d'hydratations.

J'ouvre les yeux en sentant une forte lumière dirigée sur moi.

Mon regard se dirige directement sur le bas de mon corps.

Sur mes jambes prisonnières.
Sur mes pieds attachés.
Sur mes cuisses dénudées.

Dans la panique j'apporte rapidement mes mains à mes pieds pour défaire les cordes qui les enlacent.

Mes yeux s'écarquillent jusqu'à m'en faire mal quand je remarque l'épaisse ficelle qui join mes deux poignées.

Une larme humidifie ma joue.

Comment est-ce que tout cela ne peux arriver qu'a moi ?

Je relève la tête vers la lumière qui éclaire minutieusement la pièce. Cette dernière est dirigée vers moi, vers ce qui m'entoure uniquement.

A force de la fixer, je la sent abîmé ma rétine, me faisant tourner le regard par réflexe.

Je regarde derrières moi en même temps que je tire sur les cordes qui me retiennent.

Je ne porte qu'un soutien gorge en guise de haut, ne me protégeant d'absolument rien

Un bruit fébrile et ridicule sort de ma bouche quand je réalise.

Je fixe le radiateur auquel je suis collé, puis ma peau brûlée, sanguinolente, dégoûtante. et de nouveau l'objet qui m'a infligé ces blessures.

Je tire plus fort sur les ficelles en laissant couler quelque larmes.

Détacher vous. Par pitié.

J'entends des pas raisonné, pas très loin de moi.

Ma respiration s'accélère sous la peur, mon pouls s'emballe par la même occasion.

Je crois que la personne marche dans ma direction, car le bruit se rapproche de plus en plus.

J'arrête brusquement tout mouvement quand une porte s'ouvre.

— C'est pas trop tôt. Dis une voix masculine.

Je tourne rapidement la tête vers lui.

Il s'avance dans la pièce, laissant paraître une deuxième personne, qui jusque là n'a pas parler.

— Tu as dormis pendant plus de vingt-quatre heure, m'affirme l'inconnu.

Ils ont du m'administrai une dose énorme de...je ne sais même pas de quoi.

Quelque chose de bien assez fort pour que je me retrouve ici, dans cette état.

— Ça me brûle... je tente de toute mes forces.

— Pardon ? Qu'est-ce que tu as dit ? Demande t-il en déplaçant la lampe sur le coter, éclairant la moitié de mon visage.

Je prend une grande respiration, je n'ai pas la force.

— Ça me brûle...répétait-je plus fort.

Il s'assoit sur une chaise en face de moi, tandis que son collègue ou son ami, peux importe qui il est, se poste derrière lui.

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⏰ Last updated: Aug 11, 2023 ⏰

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