A beta has dreams too (FR) - Fan Sha (terminé)

Chapitre 3 - La brève rencontre du bêta

Comme le bêta avait passé l'évaluation finale, il a été accepté à l'académie. En atteignant son dortoir assigné, il ouvrit la porte et rencontra deux vieilles connaissances - le grand et le petit.

Le bêta se détendit, poussant un soupir de soulagement. Heureusement, il partageait un dortoir avec d'autres bêtas ! p (# ￣ ▽ ￣ #) o

Grand gars: "..."

Petit gars: "..."

Les deux autres se regardèrent, la perplexité gravée sur leurs visages.

Chaque dortoir ne contenait que quatre personnes, et ils avaient déjà salué leurs deux autres camarades de dortoir plus tôt. Comment ce type avait-il été affecté ici ?

Une gêne s'installa dans le dortoir pendant un moment jusqu'à ce que quelqu'un frappe à leur porte.

Avant que le bêta ne puisse bien connaître ses deux compagnons de dortoir bêta, l'adjudant l'emmena.

Le cœur du bêta battit violemment, mais il feignit le calme et ne demanda pas s'il pourrait vraiment voir le maréchal. Au lieu de cela, il déclara: «Je n'ai pas vu d'autres bêtas sur le terrain de combat plus tôt. N'y a-t-il que nous trois étudiants bêta ? »

L'adjudant Pu Buhan était sans voix. Il ne pouputvait que vaguement répondre par "Oui, seulement vous trois."

Le bêta suivit finalement l'adjudant jusqu'à la porte du bureau du maréchal, ajustant son humeur en cours de route.

Cependant, l'adjudant n'avait pas encore frappé à la porte que celle-ci s'ouvrit soudainement de l'intérieur. Le maréchal sortit de son bureau, coiffé de sa casquette militaire. Son aura imposante vida l'esprit du bêta et, par réflexe, le bêta se mit au garde-à-vous. Pendant ce temps, l'adjudant salua.

Avec un regard grave sur son visage, le maréchal déclara : « Il y a une urgence sur les lignes de front. Nous décollerons dans vingt minutes. »

Ainsi, l'adjudant s'est de nouveau enfui pour emballer ses affaires.

Le cœur du bêta recommença à battre. Il voulut jeter un coup d'œil au maréchal mais n'osa pas le faire.

Avant de partir, le maréchal s'est tourné vers le bêta. « Lève la tête, bêta ! Tu n'es pas du tout inférieur à n'importe quel alpha ! »

La crainte, la gratitude et la motivation à travailler dur ont jailli à l'intérieur du bêta, ainsi que de nombreuses autres émotions qu'il ne pouvait pas nommer.

Il salua le maréchal d'une manière particulièrement bâclée et cria: "Oui, monsieur!"

Les yeux du maréchal s'échauffèrent. « Tu es le seul bêta parmi le premier groupe d'étudiants de l'académie. Je suis très optimiste à ton sujet, alors ne me laisse pas tomber. »

La bêta cligna des yeux. Hein, le bêta ? Ce n'était pas exact... Mais le maréchal était incroyablement occupé, devant gérer des tonnes de choses. Il s'en souvenait probablement mal. "Oui Monsieur!"

"Dix-huit ans cette année, n'est-ce pas?" demanda le maréchal.

La surprise du bêta grandit. Il connaissait même son âge exact.

Les lèvres du maréchal s'incurvèrent en un léger sourire. « Tu es plutôt doué. Tes deux frères et tes pères sont des soldats exceptionnels, et tu ne perds pas contre eux. Entraîne-toi bien et ne te laisse pas impressionner par la compétition. »

Une bouffée de bonheur l'envahit. Ses frères et pères étaient en effet remarquables. Ils l'aimaient aussi beaucoup.

Mais ils lui avaient seulement dit: "Tu es un bêta, alors vis juste une vie de bêta", "Ne vas pas dans des endroits extrêmement dangereux", "Ne pense pas à des choses compliquées."

La bêta ne pensait pas qu'il y avait quelque chose de mal avec les bêtas. Pourquoi devrait-il vivre une vie "de type bêta" ?

Pouvait-il vraiment... changer son destin ?

Voyant la perplexité et le conflit flotter dans les yeux du bêta, le maréchal lui tapota l'épaule. D'un ton plus doux, il lui confia: « Persévère. Chaque fois que tu te sens désespéré, serre les dents et persévère. Réussis ou meurs sans regrets. »

Les larmes ont rempli les yeux dubêta, mais son regard acquit également une lueur plus résolue. "Oui Monsieur!" Cette fois, sa voix était plus forte et plus déterminée que les fois précédentes.

Le maréchal hocha la tête, puis enleva sa casquette militaire et la posa sur la tête du bêta. "Je t'attendrai." Il s'est ensuite dirigé vers le hangar des engins spatiaux à grandes enjambées, se précipitant clairement pour se rendre sur les lignes de front.

Le bêta est resté sur place pendant un long moment alors qu'il regardait le vaisseau spatial du maréchal décoller et disparaître.

Pour le bêta un peu maigre, la casquette militaire était un peu trop grande. L'ombre projetée par le bec de la coiffe couvrait la moitié de son visage.

Le bêta leva la tête et se frotta le visage, avant de laisser échapper un doux rire.