Chapitre 13 : 𝕃𝕒 𝕣é𝕗𝕝𝕖𝕩𝕚𝕠𝕟 𝕕𝕦 𝕥𝕦𝕖𝕦𝕣

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Voici le chapitre 13 ! J'espère qu'il vous plaira :)

Ça va il ne sort pas trop tard aujourd'hui QvQ

Allez, bonne lecture ! :D

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Deux jours après cet étrange rêve, Killer était toujours pensif à ce que Dream lui avait dit. "C'est bien ce que je pensais" a-t-il dit. Mais pourquoi ? Dans quel sens ? Quant à Dust et Cross, eux s'étaient fait grandement réprimander par Nightmare. Ils étaient maintenant tout deux corvés de lessive, vaisselle et de nettoyage des cachots pendant trois semaines. En réalité ils étaient reconnaissant envers leur supérieur, il avait été plutôt clément avec cette punition.

Le tueur souffrant, était assit sur son lit. En se demandant quoi faire. Tout le monde est en mission en se moment, même Nightmare était partit régler "une affaire de la plus haute importance" a-t-il dit. Killer s'ennuyait à mourir, condamné à rester enfermé entre les quatre murs de sa chambre. Il n'y avait plus rien qui puisse le divertir. On lui avait confisqué cigarettes, alcool, et toutes substances illicites. Ainsi que sa panoplie de lames et couteaux. Il ne pouvait rien faire à part regarder des vidéos sur UnderTube.

Aujourd'hui il avait voulu tester quelque chose. Il voulait découvrir quels sentiments il possède et aussi essayer d'apprendre à savoir à quoi correspondaient-ils. Bien-sur, il avait déjà ressentit toutes sortes de sentiments avant, lorsqu'il n'était qu'un simple Sans. Mais, il les avait oublié avec le temps. Killer ne se souvient que de choses basiques comme, les larmes quand on pleure signifie que nous sommes triste, ou, rire signifie qu'on est heureux, ce genre de chose. Mais les sentiments secondaires qui te font trembler, transpirer, qui te donne une difficulté pour respirer, c'était presque tout nouveau.

C'est d'ailleurs à cause de cet oubli, et de ce manque totale d'émotion, que notre squelette suicidaire avait tant de mal à comprendre les gens. Le simple fait que quelqu'un veuille par exemple l'aider était juste, purement, incompréhensible pour lui. Une fois il avait déjà fait pleurer un de ses collègues sans même s'en rendre compte. Ni même le vouloir. Pour lui, il n'avait rien dit d'étrange. Et c'est peut-être ça au fond, sa peur. Ce n'est que celle de l'inconnu enfin de compte. Ce dont le tueur avait vraiment peur était de devoir apprendre les personnes qui l'entourent, ainsi que lui-même.

Il avait fuit bien trop de fois les mains que l'on lui tendait. Préférant à même la mort que d'affronter sa triste réalité en face. Mais pourtant, il amait sa situation. Jamais il ne voudrait changer, les sentiments lui rappelant sans cesse la personne qu'il déteste, la personne qui était pourtant lui-même autre fois. Il se détestait lui-même en haïssant sa pauvre âme, le condamnant à rester vivant. Voilà la réalité.

Ce fut un bon début tout de même, il arrive seulement au bout de deux jours, à se rendre compte de son problème. Et, pas le moindre échappatoire. Tous, sauf la corde qui était toujours accrochée à son plafond. Nightmare l'avait oublié. Killer ne faisait que la fixer de là où il était.

Quelqu'un toqua à la porte. "Entrez !" Dit celui aux orbites vides. Qui c'est ? Se demanda-t-il. Après tout il était sensé être seul. La porte s'ouvrit pour laisser entrer un petit squelette à capuche. " 'Sup Kill's" dit-il en refermant la porte derrière lui. "Qu'est-ce que tu fous là t'es pas en mission ?" demanda le suicidaire.

"Je l'ai terminé gros c*n" déclara le plus petit en s'asseyant près du tueur. "Ah ok" se contenta de répondre ce dernier. "Qu'est-ce que t'étais entrain de faire ?" demande Dust. "Baaaaaaahhhhhh" celui aux orbites vides pris une pose puis reprit "Je sais, c'est peut-être ridicule mais... Je voudrais savoir ce que je ressens."

"Bah c'est plutôt une bonne chose ça" dit son camarade. "Je fais et j'ai pleins de trucs bizarres en se moment Dust." annonça le kamikaze. "Qu'est-ce que t'as ? Essaies d'expliquer ce que ça te fais" essaya d'encourager son ami. "Bah... parfois j'ai les mains toutes moites, mon âme qui se serre, je bégaie et j'ai des sensations bizarres au ventre, alors que j'en ai même pas ! Et j'ai comme un poid très lourd à la cage thoracique" tenta d'expliquer le malade.

"Ça c'est du stress, enfin je pense." déclare l'encapuchonné. "C'est ça le stress ? Je croyais que c'était autre chose." dit celui aux larmes noires. "Qu'est-ce qu'il t'arrive d'autre ?" demanda le poussiéreux. Le tueur réfléchi un instant puis prend la parole "J'ai des espèces de frissons ou des bouffées de chaleur parfois... et je transpire. J'arrête pas de trembler et ça pique parfois. Et même que j'ai l'impression que mes jambes vont lâcher."

Dust resta silencieux, comprenant ce que son ami a. Surtout que ça je fais que trois jours qu'il a retrouvé ses sentiments alors pourquoi tant de violence dès le début. "Ça t'arrive souvent ?" le questionna Dust. Killer réfléchis un peu avant de répondre "J'ai eu ça trois fois et c'était long."

"Tu paniques beaucoup, je crois que tu fais des crises de panique ou d'angoisse mais j'en sais rien je suis pas professionnel." déclare le plus petit. "Et aussi il met arrivé un truc bizarre l'autre jour. J'ai embrassé boss." annonça le tueur, presque fière de lui. Dust fut choqué. "Comment c'est possible ?!" Ce demandait-il intérieurement. "Naaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnn..." fit Dust. "Quoi ?" demanda le malade. "KILLER T'ES IN LOVE DE BOSS !!?!?!?!?" cria son collègue.

"Oula... Comment ça ?" Killer était en incompréhension totale. "T'as toujours envie de l'embrasser !?" demanda Dust en hurlant de nouveau. "J'imagine que oui" déclare le concerné. Dust n'en revenait pas, son ami à sens unique était amoureux. Une première. Mais cette nouvelle n'avait pas l'air déchanter le tueur qui lui, n'en n'avait rien à faire. Du moins c'est ce qu'il se disait. "Killer tu es amoureux de Nightmare" tenta de lui faire comprendre Dust. "Bah non ch'uis pas gay moi" dit le tueur. "T'as un problème avec les personnes homosexuels toi maintenant ?" rétorqua le plus petit, se sentant un peu offensé par la remarque de son ami à sens unique.

"Nan nan c'est juste que je suis sortis que avec des meufs moi. Mais j'ai pas envie d'en parler alors fais comme moi et oublie ce que je viens de dire." tenta de rassurer Killer. "Pff, c'est ça ouais" dit le poussiéreux. "Et par pitié va prendre une douche avant que les narines inexistantes d'Horror n'explose lorsqu'il s'approchera trop de ta chambre !" cria-t-il ensuite. "C'est quand la dernière fois que tu t'es lavé ?" ajouta-t-il. "Euh... Deux, trois jours je crois." dit-il.

Le meurtrier a capuche fit une grimace de dégoût. "Mais je peux pas bouger du lit aussi !" tenta de rattraper Killer. "Tu pues la m*rde mec" annonça Dust avec toute franchise. Celui aux orbites vides leva le bras pour sentir ses aisselles. Et effectivement, il ne sentait pas bon. Mais il ne pouvait pas bouger du lit, comment allait-il faire. "Tu devrais carrément prendre un bain" rajouta-t-il. "Oui bah je fais comment moi ?" demanda Killer.

"Au pire je te porte dans la baignoire, je t'amène tout et tu te dém*rdes. Et si c'était trop compliqué tu m'appelles." proposa le squelette le plus petit. "Ça me va ! Merci Dusty Bunny Choupi Mini Cutie !" répondit celui à l'âme déformée. "Arrêtes de m'appeler comme ça !" le poussiéreux jetta un coussin en plein dans la face du malade. "Ah oui pardon j'allais oublier, seul ton 'rory à le droit de t'appeler comme ça" ricana le suicidaire. "C'est faux ! Même lui je veux pas ! Alors Arrêtes de dire de la m*rde !" rétorqua Dust, devenant violet à cause de la gêne.

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Voici la fin du chapitre 13 ! J'espère qu'il vous aura plut :)

Tant de questions qui traînent dans le crâne vide de notre cher Killy Cat ;)

Sur ce, à la revoyure les cacahuètes ! :D

(1311 Mots)

Le Problème D'une Âme DéchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant