10 Raisons De Te Détester.

Chapitre 20 : Le plus beau des anges

Coucou tout le monde 🩷

TW : scène à caractère sexuel. Ne vous sentez pas à obliger à lire ce genre de scène vous met mal à l'aise.

Bonne lecture 💞

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Inaya Murphy

16 Novembre 2023

7H35

— Putain de merde... Aboie Reign en crachant du sang.

Ses cheveux en bataille et son costume en lambeau, sont les témoins de sa bagarre avec mon ex-fiancé. La bouche en sang. Sa chemise tachetée de l'épais liquide rougeâtre.

C'est peut-être stupide d'être fière qu'il m'ait défendu en se battant et en gagnant cette futile querelle.

Putain, je ne l'ai jamais trouvé aussi sexy, si attirant. Je pourrais même lui bouffer la bouche, maintenant, tout de suite.

J'ai envie de faire abstraction de tout. Ces révélations, ces mensonges.

— Il m'a pas raté le con... Peste Reign.

Il essuie sa bouche du dos de sa main. Laissant une trainé de son sang sur sa peau tatouée.

Il a tout l'air d'une erreur, la pire des erreurs que je puisse commettre. Celle que l'on cache à ses amis et sa famille.

Mais sous la lumière bleutée du lustre pendu au plafond rose de la chambre de ma grande soeur, Reign ressemble à ma meilleure erreur.

Je m'approche de lui d'un pas hésitant. Je ne le quitte pas des yeux.

Ce garçon est le numéro un sur ma liste noire.

Tandis que je m'avance, consciente de ce que je m'apprête à faire. Mon cerveau me hurle ces dix raisons de le détester :

Un, il est arrogant.
Deux, il est impulsif.
Trois, c'est un connard.
Quatre, il t'a menti.

— Inaya...

Devant lui, ma robe blanche déchirer, un talon casser. Nous sommes deux parfaits idiots. Un parfait chaos.

Cinq, il adore claquer les portes.

— Chut. Si tu parles, tu donneras raison à mon cerveau... Je susurre.

Ma main rencontre sa joue. Il grimace lorsque mon pouce caresse sa lèvre ensanglantée.

Six, son passe-temps préféré est de me faire chier.

— Tu sais que je te déteste, Henderson. J'espère que tu en as conscience...

Le silence règne. Accrocher à son cou. Je réduis le peu d'espace entre nos deux corps, ne formant plus qu'un. Mes yeux se plongent dans ses iris bruns, aussi enflammé que mes joues.

— Tu m'énerves... Tu es arrogant... Tu es un putain de connard, pour m'avoir laissé sans explication il y a huit ans... Mais merde comme j'ai envie de toi.

— S'il te plaît, trésor... Embrasse-moi...

L'entendre me supplier est une douce mélodie pour mes oreilles. Voir ce désir ardent dans son regard. Les chutes du Niagara s'abattent dans ma petite culotte.

Je passe ma langue sur ses lèvres chaudes et humides. Le goût de son sang se mêle à ma salive. Aussi ragoutant et obscène que ça puisse paraître, je ne peux pas m'arrêter. Je n'ai pas envie de m'arrêter.