Chapitre 22

2.7K 125 6
                                    

Je souffle exténué de la chaleur ainsi de cette semaine interminable

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Je souffle exténué de la chaleur ainsi de cette semaine interminable.

Nous sommes vendredi et j'ai l'impression de faire qu'une seule chose de mes journées, discuter avec Monsieur Alvarez.

Les négociations ont duré je ne sais pas combien de temps si bien que j'ai arrêté de compter les heures passées auprès de lui et de mon patron.

Mais ce dernier a eu raison de cause puisque son concurrent va construire son hôtel à Brasilia, la capitale de ce si beau pays.

«Vous avez bien mérité vos jours off » me dit Monsieur Westwood après avoir payé le taxi «Vous êtes une bonne secrétaire »

«Le soleil vous a tapé sur la tête » dis-je.

«Vous pouvez accepter les compliments sans ajouter quoi que ce soit ou ce n'est pas possible » dit-il ennuyé.

«Oui je peux, mais quand ça vient de vous ça je ne sais pas » dis-je alors qu'il secoue la tête excédée de mon comportement.

«Nous partons dimanche en fin d'après-midi, vous avez quartier libre » dit-il.

«Enfin, depuis le temps que je rêve de visiter la ville » dis-je le sourire aux lèvres «Je vais aller me changer ».

«Évitez de sortir le soir c'est dangereux » dit-il.

«Vous croyez que le fait d'être une femme, ça va m'empêcher de sortir alors que je suis dans un pays que je ne connais pas ? Vous vous trompez » je lui dis en rentrant dans l'hôtel.

«Je suis sérieux, les favelas et les multiples gangs rendent la ville dangereuse une fois la nuit tombée » dit-il alors que je me dirige vers l'ascenseur.

«Oui oui » dis-je.

Je vais pour appuyer sur le bouton quand mon poignet est attrapé par mon patron qui me retourne.

«Je suis sérieux Charlie » dit-il alors que ma respiration augmente au doux son de mon prénom prononcé par ses lèvres.

«Il est 19 heures passé, ce qui signifie qu'à l'heure actuelle vous n'êtes plus mon patron alors si j'ai envie de sortir je sors ! D'accord » dis-je.

«Et bien que je ne vous retrouve pas morte demain matin » dit-il en lâchant mon poignée pour monter dans l'ascenseur.

«Pas de risque, je suis bien trop maline pour ça, rappelez-vous je suis journaliste » dis-je en lui faisant un clin d'œil qui ne le fait pas du tout rire.

Les portes de l'ascenseur se ferment et une drôle d'atmosphère se fait ressentir dans la cabine, mais qu'importe nous arrivons rapidement à l'étage de nos chambres.

«Bon week-end » dis-je en rentrant dans la mienne.

J'ai juste le temps de l'entendre pester alors que je fonce dans ma salle de bain pour prendre une douche froide.

Engrenage Where stories live. Discover now