Engrenage : Enchaînement de circonstances ou d'actes, qui prend un caractère mécanique et irréversible.
Charlie Damson, une jeune femme de 27 ans qui vient de quitter son petit village natale de l'Amérique de l'Ouest pour la grande ville de New York...
Oops! Bu görüntü içerik kurallarımıza uymuyor. Yayımlamaya devam etmek için görüntüyü kaldırmayı ya da başka bir görüntü yüklemeyi deneyin.
Des cris au loin, le bruit des vagues ainsi que le bruit de la circulation me sortent de mes songes.
Mes yeux finissent par s'ouvrir sur la table de chevet et les bouteilles d'eau vides. Je me retourne dans le lit ou je me pose en position étoile et je fixe le plafond.
Je me sens beaucoup mieux que cette nuit, fatiguée c'est sûr, mais la fièvre est partie. Je me lève ayant une envie folle d'aller au toilette.
Je fais mon affaire, puis je passe dans la salle de bain pour me laver les mains tandis que je reste bloqué sur une trousse de toilette qui n'est pas la mienne.
Bordel, on est dans la chambre de Monsieur Westwood. J'avais oublié ma clé, mais quelle débile.
Je m'essuie les mains et je sors de la salle de bain pour tomber sur la table où se trouve une clé de chambre ainsi qu'un post-it.
«J'ai récupéré un double de clé de votre chambre et si il n'est pas trop tard, venez prendre le petit-déjeuner » signé Monsieur Westwood.
Je récupère ma clé après avoir jeté les bouteilles d'eau à la poubelle et je sors de sa chambre pour retourner dans la mienne.
Je me rappelle que cette nuit, il m'a réveillé de nombreuses fois pour que je puisse m'hydrater, note à moi-même ne plus boire d'eau ne sachant pas d'où elle provient.
Je me dirige directement dans la cabine de douche et je viens rapidement me doucher. Je me sèche et enfile une petite chemise marron ainsi qu'un short en lin blanc.
Oops! Bu görüntü içerik kurallarımıza uymuyor. Yayımlamaya devam etmek için görüntüyü kaldırmayı ya da başka bir görüntü yüklemeyi deneyin.
Je prends mes lunettes de soleil, mon téléphone, mon portefeuille, mon maillot de bain, une serviette, de la crème solaire ainsi que la clé de ma chambre dans mon sac et je sors afin de profiter de ma journée off ici à Rio.
Je souris aux personnes qui descendent de l'ascenseur comme moi et je me dirige vers le buffet du petit-déjeuner, puisqu'il est à peine 10 heures.
Je prends une assiette, je prends de quoi prendre des forces pour la journée qui m'attend.
Je me tourne vers la salle de déjeuner et je vois Monsieur Westwood le nez plongé dans son journal.
Je me dirige vers lui et je viens m'installer à sa table.
«Merci pour cette nuit » dis-je alors qu'il relève les yeux vers moi.
«De rien » dit-il alors que je lui souris «Vous avez pu dormir ? ».
«Oui, j'ai bien rattrapé ma nuit, merci » dis-je en buvant une gorgée de jus de fruits.
J'attaque mon déjeuner quand je le vois sortir sa tablette et son air sérieux.
«Vous allez travailler ? » dis-je.
«Pas de repos pour les grands patrons » me dit-il sans lever la tête de sa tablette.
«Vous vous arrêtez jamais vous » dis-je alors qu'il ne me répond pas «Pourquoi vous êtes toujours tout le temps dans le contrôle ? ».
«Sans ça on perd les pieds » dit-il.
«Non sans ça on fini tout droit vers une crise de la quarantaine ou un burn-out » dis-je alors qu'il lève les yeux vers moi.
«Qu'est-ce que vous me proposez ? » me dit-il sérieusement.
«Je ne sais pas, allez vous vider la tête au lieu de rester fermé au monde » dis-je «J'avais prévu d'aller voir le Christ Rédempteur, vous n'avez qu'à venir avec moi ».
Des fois je devrais apprendre à faire 7 fois le tour de ma langue dans ma bouche avant de parler.
«Je l'ai déjà vu plein de fois» dit-il
«Vous n'êtes pas amusant » dis-je en mangeant mon bout de melon jaune.
«Je peux l'être » dit-il.
«J'ai du mal à le croire » dis-je.
«Je viens » dit-il en fermant sa tablette.
«À vrai dire, j'ai mieux que ça » dis-je dans un sourire en coin.
«Sortez-moi votre connerie » dit-il en croisant ses bras tout en me regardant.
«Laissez-vous aller pour le reste de la journée » dis-je «Je choisis le programme et vous n'en serez rien du tout, on oublie le contrôle juste pour aujourd'hui, ça vous détendra sûrement ».
«Je n'aime pas les surprises, je préfère quand tout est carré, bien ordonné et quand je sais ce qu'il m'attend dans la journée » dit-il.
«Alors vous refusez ? » dis-je dans un air de défi.
Il me fixe quelques instants tandis que je continue de manger dans rompre notre regard.
«Non » dit-il en me souriant «Ce n'est pas comme-ci je ne savais pas déjà la moitié du programme ».
Je souris en levant les yeux au ciel.
«Prenez des forces, ça grimpe dur » dit-il.
Et effectivement, il ne m'avait pas menti, c'est en âge que nous arrivons en haut, mais mon Dieu ce que la vie est fabuleuse.
Je lève mes yeux vers le Christ qui est si haut et si beau.
«C'est splendide » dis-je époustouflé.
«Ça l'est » dit-il alors que je baisse mon regard vers lui alors qu'il me sourit et j'en fais autant.
Je viens faire le tour de la statue pour admirer la grandeur et le talent de l'homme qui nous offre ce merveilleux joyau.
Puis je me tourne vers la vue et je ne peux m'empêcher de sourire.
«J'ai l'impression de rêver » dis-je.
«C'est bien réel » me dit-il.
«Vous avez tout le temps les pieds sur terre vous » dis-je en me tournant vers lui.
«Oh rassurez-vous, ça m'arrive de rêver » dit-il alors que j'explose de rire.
«Quoi ? » dit-il amusé.
«Rien » dis-je en souriant tout en sortant mon téléphone pour prendre des photos souvenirs.
Je profite pour en envoyer à Ambre et Mathias.
«Vous n'avez pas le profil d'une journaliste » finit-il par me dire alors que nous redescendons la pente.
«Ah oui et pourquoi ça ? » dis-je.
«Vous êtes bien trop douce pour cela » dit-il.
«C'est parce que vous ne m'avez pas encore vu en action mais je peux être aussi redoutable qu'un fauve » dis-je.
«J'ai du mal à vous croire » dit-il en se poussant pour laisser passer les personnes qui montent.
«Je peux être très obstiné » dis-je en le regardant.
«Bien sûr » dit-il «Bon la suite du programme ? ».
«Surprise » dis-je.
Voilà le chapitre 23, j'espère qu'il vous a plu ? J'attends vos retours avec impatience :)
