Engrenage

Chapitre 66

Lorsque je passe le pas de la porte de chez moi, je viens m'accouder contre cette dernière et je viens pleurer les larmes que je retenais dans le taxi.

Je lâche mes affaires au sol et je sors mon téléphone et je remarque un énième message de mon ancien patron.

De Liam :
J'espère que tu es chez toi, ne reste pas trop tard au bureau.

Comme seule réponse, je viens balancer mon portable contre le mur en face de moi. Je viens taper dans mes sacs comme la pire cinglée du coin.

Si bien que je viens balancer absolument tout ce qui se trouve sur mon passage jusqu'à ce que je tombe au sol épuisé par la colère et la tristesse.

Quand je pense que le mec s'est littéralement foutue de ma gueule, en me sortant ses plus belles phrase à la con, en promettant des choses comme revenir à Rome je rigole.
Ah ça oui, je rigole car je suis trop stupide.

Je finis par me lever après un certain temps à ruminer au col comme une moins que rien et je me lève.

Résumons la situation, tu viens de quitter ton travail après avoir appris que toi soit disant copain, ne se servait de toi pour ton cul, ça fait rêver.

Je me dirige vers mon frigidaire et je tombe sur une bouteille de vin blanc, parfait.

Je viens la déboucher et sans prendre verre je viens la boire directement au goulot.

Je me pose dans mon canapé en allumant Netflix et mettre la première chose sans réfléchir, et je recrache ma gorgée en explosant de rire en voyant que j'ai mis “Comment tuer son boss". Mon rire se transforme petit à petit vers une crise non de fou rire, mais de larme.

Je viens regarder le film en buvant ma bouteille et en finissant complètement saoule et en ayant un terrible crush sur Kurt.

Je devrais peut-être prendre ça comme un signe et réduire en cendre cet enculé de Liam.

Je n'arrive pas à réfléchir davantage que je finis par m'endormir sur mon canapé comme une loque.

~~~~~~~~~~

Je suis réveillé par un mal de crâne horrible et la lumière du jour qui n'arrange rien.
Pourquoi je n'ai pas fermé mes volets hier soir.

Peut-être parce que tu t'es mis minable, me souffle ma conscience.
Me sentant vraiment mal, je me lève rapidement et je me dirige vers ma salle de bain ou je vomis tout l'alcool ingurgité hier soir jusqu'à en avoir mal au ventre.

Je finis par m'essuyer la bouche, me lave les dents et je me déshabille afin d'aller prendre une douche.

Liam.

Voilà la raison de mon mal-être, ce bâtard a joué avec mon cœur, alors que je suis littéralement tombé amoureuse de lui et je lui ai dit je t'aime.

Je rigole sous ma douche et heureusement que je suis seule, sinon on irait m'interner.
Mes larmes se confondent avec l'eau du pommeau et je me lave rapidement pour sortir de la cabine.

Je mets mon peignoir et je me dirige vers la salle de bain après avoir brossé mes cheveux et encore une fois essuyer les larmes.

Quand je vois le bazar que j'ai mis pat terre hier soir je souffle, parce que maintenant je dois tout ranger.

Je décide d'aller me faire couler un café d'abord pour me donner du courage.

Une fois ma boisson chaude à la main je me dirige vers mon salon et je viens ramasser la lampe de chevet non cassé par chance, mes livres, mon sac et mon sac fourre tout, bien renversé.

Je ramasse mes anciennes affaires de travail, mes crayons, mes carnets et une clé USB ?

Je fronce les sourcils n'ayant pas de clé de cette couleur.
Je viens la prendre et je me dirige vers mon ordinateur portable pour voir ce que j'ai mis dessus.

Je prends une gorgée de mon café et j'ouvre la clé qui contient un dossier 2011.
Je prend alors conscience qu'il ne s'agit pas de ma clé, mais celle que j'ai faite tombé quand je suis allé dans les archives.

Ma curiosité me perdre certainement, mais c'est l'une des plus grandes qualités de journaliste.

J'ouvre le dossier et je tombe sur plusieurs trucs qui m'interrogent.

Des articles de presse et un contrat.

J'ouvre les différents types d'article et je tombe sur la même chose à chaque fois, la mort d'un garçon de 20 ans à cause d'un règlement de compte.

Au fil des articles, j'apprends que le jeune homme se nommait Tom et qu'il faisait certainement partie d'un gang de drogue, ce qui explique le règlement de compte qui a lieu le mardi 24 avril 2011 vers 15h en plein centre du Bronx.

Il est dit aussi qu'un jeune homme a été aperçu à ses côtés et que cet homme est toujours à la recherche, accusé comme le principal suspect.

Je clique à présent sur le contrat ou je vois le nom de Liam apparaître ainsi que celui de HAT.

Ce dernier a versé à Liam une somme de 100 000 dollars les jours suivants le meurtre. De plus ce HAT s'engage à ne pas détruire ce que pourrait construire Liam que ce soit dans le domaine professionnel ou dans le privé par cet accord de bonne foi, pour le service rendu.

Je ferme le clapet de mon ordinateur un peu trop violamment.
Si je résume tout, Liam a été payé quelques jours après un meurtre alors qu'un homme a été vu sur la scène de crime.

Dommage que je n'ai plus de vin blanc.

Il m'a dit que son passé était compliqué, est-ce qu'il parlait d'un meurtre ? Est-ce que même ça c'était sa vraie histoire ou c'était simplement pour me berner.

«C'est de la folie, c'est de la folie » dis-je en me levant pour admirer la vue dehors.

Putain de bordel, pourquoi j'ai récupéré cette maudite clé, pourquoi je l'ai ouverte.

Je cherche mon téléphone et je viens le trouver au sol plus loin, par chance il n'est pas cassé.

Je tombe alors sur des appels manqués ainsi que des messages de Liam me demandant si tout va bien.

Je les ignore et je tape sur Google le nom HAT et je tombe sur absolument rien.
Comment c'est possible ? Il n'y a rien, rien du tout.

Et quand je tape l'affaire et le nom du jeune homme décédé, je tombe sur des dizaines d'articles qui ne dit qu'une seule chose que la police recherche cet homme et pour toute information le concernant rendez-vous au commiseriat le plus proche.

Faut que j'aille prendre l'air, tout de suite.

Voilà le chapitre 66, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)