The Race To Your Heart. (One shot)

Carlos- Assistante...

J'étais en train d'essayer de dormir, tard dans mon lit. Les rideaux étaient ouverts sur la ville plongée dans le noir. Pas tant que ça à cause des lumières des buildings. Je ne faisais que penser à lui. Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? Probablement. Je me retourna dans mes draps quand mon téléphone sonna.

- Allo ? Dis-je avec une voix enrouée.

- Lizie ! J'ai besoin de ton aide !

Je me releva d'un seul coup avant de sortir de mon lit.

- Sainz que se passe t-il ?

- C'est la catastrophe... Elle en a après moi, et elle court partout dire que je l'ai agressé sexuellement !

Je me stoppa net. Essayant d'assimiler les détails.

- Quoi ? Sainz...

- Je n'ai rien fait Lizie ! Tu dois me croire !

Je passa une main sur mon front pour en dégager les cheveux qui collaient à cause de la sueur. C'est vraiment le bordel le plus total.

- J'arrive chez vous Sainz, tout de suite.

Sans même me retourner j'attrapa mon sac et sortit de chez moi.

- Mademoiselle souhaitez vous commander ?

- Non merci j'attend quelqu'un.

Voici mon premier jour en tant qu'assistante chez Ferrari, je vais commencer le travail de mes rêves et tout ça dans quelques secondes. J'ai dû faire des pieds et des mains pour y arriver mais j'y suis. J'attendais assise à la table de ce restaurant. Assez modern, ceux du genre à mettre de la verdure un peu partout, des lampes industrielles.
C'était le déjeuner. J'attendais Sainz d'une minutes à l'autre. Et il arriva.
Il portant un t-shirt blanc et un simple jean.

- Bonjour, excusez mon retard il y avait un peu de monde à l'entrée.

Je regardais pour voir une petite foule. Mais ils étaient là pour Carlos. Il me regarda avec un sourire courtois et même accueillant. Je me leva et lui tendis la main. Il me regardait et la saisit après avoir été distrait, le regard dans le vide l'espace d'un instant.

- Enchantée, Elizabeth. Votre nouvelle assistante.

- Carlos, votre nouveau patron.

Il souriait avec un petit rire dans son intonation. De quoi mettre à l'aise.

- Asseyez vous je vous en prie. Aucune femme ne devrait restez à attendre comme ça.

Cette phrase était très bien accueillit de ma part. Ses manières en disaient long, et pour l'instant c'était prometteur. Je m'assis et il suivit.

- Alors Elizabeth, dites m'en plus sur vous.

- Et bien j'ai commencé mes études en licence de langue pour déboucher sur un master en-

- Excusez moi de vous couper, mais dites m'en plus sur qui vous êtes. Nous allons être amenés à devoir nous voir presque tout les jours. Autant sympathiser. Et j'aime pas trop ces relations trop professionnelles.

- Bien... Je m'appelle donc Elizabeth, j'ai 27 ans. Je vis à Madrid depuis peu. J'ai un talent pour parler à une foule, et garder mon sang froid sauf pour une personne seul, je suis plutôt rationnelle. J'aime l'organisation et avoir le contrôle sur les choses. Et j'ai du mal avec les relations dites forte niveau relationnel.

- Pourquoi avez vous choisit de travailler avec moi ?

Que dire dans cette situation ? Vocation ? rêve d'enfant ? Je ne savais pas.