Cuero Assasino

67

Le Lendemain....

NAPLES

*09h45

Point de vu Ayhan :

J'étais en train de dormir sur un vieux carton quand j'entends des aboiements fort qui raisonnent dans mes oreilles.J'ai même pas le temps de réagir que je vois une voiture de police se garer brusquement devant moi.Elle a freiné tellement fort que le dérapage m'a fait sursauter.

Un homme sort de celle-ci mais il n'est pas seul, il est accompagné de trois autres hommes et de plusieurs berger allemand qui font que d'aboyer.Ils sont maintenus par les autres agents grâce à leurs laisses.

Cet homme doit avoir une quarantaine d'année, le teint hâlé, les cheveux coupés court roux avec quelques mèches grisonnantes, le nez bossu, les yeux marrons foncées et les lèvres fines.

Je me relève rapidement.J'allais partir sans leurs adresser un regard mais l'homme roux qui semble être le chef me stoppe rapidement.Il pointe son arme sur moi pendant que ses hommes agissent comme moyen de dissuasion en me fusillant du regard avec leurs chiens.

Je mets les mains en l'air et cesse immédiatement de bouger.

Ils n'ont pas mieux à faire que de s'occuper d'une petite clocharde comme moi ?

Inconnu : Ne bouge surtout pas.Au moindre geste brusque, je donne l'ordre à mes chiens de t'attaquer, sale clocharde.Tu sais pas que c'est interdit de dormir dans les lieux publiques ?

Je peux même pas parler, ma gorge est beaucoup trop sèche.J'ai même pas la force de tenter de courir puisque mes jambes peuvent vaciller à tout moment.Et puis, mes mains me font vraiment mal.Je suis la faiblesse incarnée.

Moi : Je dérange personne.J'étais uniquement en train de dormir.

Sérieusement ? Il a pas honte d'empêcher les gens de dormir dans les rues ? Est-ce que je dérange quelqu'un ? Je veux juste avoir un lieu où être en sécurité et pouvoir dormir sans avoir peur de me faire attaquer.

Lui : Change ta façon de parler.

Cet homme s'approche de moi et il se met à me regarder de haut en bas pendant que j'essaie de paraître indifférente.Ensuite, il ancre son regard dans le mien et il fixe mes yeux comme si on se connaissait alors que je suis sur de l'avoir jamais vu de ma vie.

Il ne reflète que la malveillance et la méchanceté.

Inconnu : De quel origine es-tu ? Avec cette couleur de peau et ses yeux, tu n'es clairement pas d'ici.J'aime pas la façon dont tu me regardes, tu vois pas que t'es en position d'infériorité ici.

Je ne réponds pas.Je le fusille uniquement du regard.Je comprends pas pourquoi il pose cette question et quel est le rapport avec mon interpellation.J'espère juste ne pas devoir faire face à nouveau à un raciste.

Inconnu : Tu sais pas parler ou quoi ? Je viens de te parler et j'attends une réponse.

Je contracte la mâchoire.Il me regarde avec condescendance et haine pendant que ses chiens continuent d'aboyer sauvagement et qu'il se décide à donner l'ordre à ses hommes de les contenir.

Je n'ai pas envie de parler avec lui.Mais, je souhaite pas avoir des nouvelles traces de morsures.J'ai déjà le corps assez en piteuse état, inutile d'en rajouter.

Moi : Pourquoi est-ce que je devrais te répondre ? Mes origines ne te concernent absolument pas.Je sais pas ce que tu veux mais tu devrais aller t'occuper des criminels ou des violeurs qui courent dans les rues au lieu de m'importuner alors que je suis qu'une clocharde sans importance.