Cuero Assasino

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Point de vu Aslan :

C'est si étrange.

Aslan Nero Dell'Era.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas dit mon nom complet. Je me suis tellement persuadée que Nero n'existait plus que j'avais même perdu l'habitude de dire ce nom qui est mien. Etrangement, je suis heureux de ne plus avoir fait semblant et de devoir me cacher.

Je savais que ce jour finirait par arriver. J'aurais tant voulu qu'elle ne sache jamais qui j'étais. Mais, elle avait le droit de le savoir et je ne pouvais pas mentir indéfiniment. Je vivais dans la crainte qu'elle le découvre par quelqu'un d'autre. Je suis soulagée.

J'ai voulu lui dire la vérité à plusieurs reprises mais le courage m'a manquer car je craignais de la perdre. J'avais déjà suffisamment perdu. J'ai été une nouvelle fois égoïste en ne pensant qu'à moi et pas à ce qu'elle ressentirait en apprenant ma véritable identité.

Comment j'aurais pu lui dire que j'étais un monstre ?

Je suis un fléau, le cauchemar de tant de monde. Ce n'est pas une fierté d'être Aslan Nero Dell'Era. Je ne sais pas si elle trouvera la force de me pardonner pour mon passé. Je n'ai jamais été capable de le faire. J'ai si honte de celui que j'étais, des erreurs que j'ai commis.

Elle m'a donner envie de croire que Nero n'était plus qu'un souvenir lointain et douloureux. Elle m'a fait croire qu'Aslan était capable de terrasser Nero pour elle. Pourtant, Nero est aussi amoureux d'elle, ce qui le rend encore plus dangereux car il serait capable des pires atrocités pour la préserver. Elle est capable de sceller Nero comme elle peut le faire revenir.

Comment Nero n'aurait pas pu l'aimer ? Elle est incroyable et si époustouflante qu'elle a mit a genoux le plus puissant des soldats. Nero donnerait sa vie pour elle, il sacrifierait le monde pour elle et il mettrait à feu et à sang ce pays pour un sourire de cette civilé.

Je sais que tous les fils de pute présents sont en train de jubiler de la situation. Mais, ça m'indiffère. À cet instant, elle est la seule personne qui compte. Je souhaite qu'elle puisse me voir comme celui que je suis, celui que j'ai dissimulé aux yeux de l'univers.

Je comprends votre haine vis à vis de moi, votre dégout et surtout votre déception. Je ressens la même chose à mon égard. J'aurais voulu mourir à la naissance pour ne pas être l'être abject qui se tient face à cette femme resplendissante.

J'ai toujours su que ma noirceur finirait par la souiller malgré toute ma bonne volonté. J'aurais dû l'éloigner pour la sauver. Mais, c'était bien trop difficile. Je suis devenu accro à ce qu'elle éveillait en moi. Elle est ma civilé, la femme de mes rêves et de mon univers.

Elle ne bouge pas. Elle me fixe uniquement comme si elle avait face à elle un inconnu. En réalité, c'est le cas. Pendant tout ce temps, elle se demandait ce qui était arrivé à Nero. Mais, il était sous ses yeux. Nero était l'homme de sa vie.

Elle portait son nom. Elle partageait son lit. Elle prenait les armes pour lui. Elle souriait à sa vue. Elle l'aimait. Elle le respectait. Elle donnait envie à Nero de devenir une meilleure personne. Elle faisait battre le coeur de Nero comme personne ne l'avait jamais fait auparavant.

J'ai menti depuis notre rencontre. À ma décharge, je ne pouvais pas savoir la place qu'elle allait l'occuper dans ma vie et dans mon coeur. J'aurais dû savoir qu'elle bouleverserait mon équilibre quand mes yeux vairons ont croiser ses yeux verts dans mon quartier général et qu'elle me défiait ouvertement alors qu'elle connaissait notre écart de niveau.

Ensuite, ça devenait trop difficile de me confesser car je craignais de voir de la crainte dans ses yeux.

J'ai toujours voulu qu'on me déteste, qu'on me craigne pour éviter qu'on s'attaque au mien. Je souhaitais être perçu comme le pire des monstres. Ça ne m'avait jamais déranger d'entendre les battements de coeur affolés des gens en ma présence et leurs regards terrifiés.