My Villain King

I. JEON JUNGKOOK

Ses pieds touchèrent le sol. Il avança doucement, un pas après l'autre, laissant la marque de son passage dans la neige blanche et scintillante d'hiver.

Les portes du royaume s'ouvrirent devant lui, le peuple l'attendant avec impatience derrière cette barrière levée.

Il entra et mis sa main au niveau de son cœur, les autres faisant de même tout en se mettant à genoux, puis il clama haut et fort :

-" La guerre est fini. Tous ses valeureux soldats, ne sont pas mort vainement. Ils se sont battus, jusqu'au bout, pour notre royaume. Ce sont des héros. Alors ne pleurez pas leur mort, mais chantez là, dansez là et vivez là joyeusement. Votre famille, est remplie d'honneur grâce à tous ses hommes. Alors moi, roi du Royaume des Montagnes, Cha Eun-Woo, je déclare ce cauchemar terminé ! Un banquet sera organisé ce soir mais en attendant, reposez-vous, allez vous confesser pour vos péchés au nom de la déesse des cieux et surtout, priez pour ses valeureux soldats, morts pendant cette guerre."

~Fin~

Je- je ne sais pas quoi dire... J'ai les larmes qui dégoulinent sur mon visage mais je ne sais pas si ce sont des perles de joie, ou de tristesse.

Ce livre était extraordinaire. J'aurai voulu ne jamais en voir le bout. Qu'il n'y est jamais de fin. Mais bon, comme toute bonne chose, il faut bien que ça se termine un jour ou l'autre.

Je me levai de mon lit, laissant ce merveilleux récit sur ma couverture. Je saisis ma tasse de chocolat chaud vide, avant de descendre dans la cuisine pour m'en resservir une bien fumante.

Il faudrait que je fasse le ménage un de ces jours...

Cela fait sept ans que je vis ici. À la base, ce n'était pas voulu j'aurai aimé pouvoir continuer mes études sans avoir à me préoccuper du loyer et toutes autres types de facture mais le destin en à décidé autrement.

Alors que j'allais fêter mes 18 ans lors d'un repas de famille, je m'étais préparer à faire une annonce.

Quand l'apéritif débuta, j'avais demandé à mes parents, grands parents et tantes de m'écouter pour leur annoncer que niveau sexualité, j'avais un penchant pour les hommes.

Mais ils n'avaient pas du tout eu la réaction à laquelle je m'étais attendu.

Ma tante s'était évanoui, ma mère avait éclatée en sanglots alors que mon grand-père s'était levé pour me gifler sans aucune once de pitié dans le regard. Mon père quand à lui, m'avait hurlé d'aller faire mes bagages et que je devais définitivement déguerpir de cette maison.

C'était donc en pleurs que j'avais fait mon sac ainsi que mes valises. Ma grand-mère m'avait conduit jusqu'à un hôtel sans parler dans la voiture, laissant un silence agréable flotter autour de nous.

Une fois arrivé, elle s'était garée et avait tourné son visage ridé mais toujours aussi magnifique vers moi pour planter ses orbes d'un marron noisette dans mon regard. Elle avait ensuite déposé délicatement sa main sur ma joue avant de la caresser avec son sourire sur le visage.

-" Ne t'inquiètes pas mon lapin. Je ne suis pas comme tout ses attardés ! Je suis heureuse que tu es trouvé ta voie mon ange. Sache que l'amour ne se contrôle pas et j'en suis parfaitement consciente alors je ne t'en voudrais jamais pour ce genre de chose. Et puis, tu es grand ! Il faut bien que tu déploies tes ailes n'est-ce pas ? Si tu aimes un homme, ça ne change rien. Du moment qu'il prend soin de toi et t'aime aussi, c'est le principal. Après, les gens trouveront toujours quelques choses à redire j'en suis consciente ! Mais écoute plutôt ça " avait-elle dit en posant son doigt sur mon torse, au niveau de mon cœur.