CHAPITRE 8

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- Il faut qu'on aille voir la police. S'exclama Allen.

- M-mais tu avais dit que la police avait peur d'eux.

- Je sais mais c'est le seul moyen, il faut essayer. Il avait raison, c'était le seul moyen. J'hocha la tête puis Allen nous releva. Il me tendait sa main que je pris sans hésitation.

- On y va. Le soleil commençait à s'évaporer. Mon premier jour de travail a été un vrai désastre. Ça m'étonnerait que mon poste soit toujours valable mais je comprends, c'est tout à fait normal. Nous arrivions à un poste de police et un policer qui se trouvait devant l'entré nous interpella

- Qu'est-ce que vous faites ici les jeunes. Il nous questionna. Je regardais Allen n'ayant pas la force de parler et il le comprit.

- On vient pour signer un enlèvement et une tentative de meurtre. Le policier arqua un sourcil ne nous prenant pas au sérieux mais lorsqu'il vit la mine d'Allen il souffla.

- Bien, entr- La sonnerie de son téléphone se fit entendre l'interrompant. Il accapara son téléphone avant d'y répondre.

- Police j'écoute. Subitement, son regard se fit effrayé, Allen et moi nous nous regardions ne comprenant pas se soudain changement de façade.

- O-o-oui c...c-compris. Il raccrocha rapidement. Il était à la limite de la crise cardiaque.

- Désolé les jeunes mais vous devez partir, ce n'est pas un endroit pour plaisanter.

- Vous vous foutez de nous, on vous dit que quelqu'un va se faire tuer et vous-

- Oui c'est ça maintenant partez avant que je vous arrête. Allen s'avança mais je l'arrêtai, je savais que ça allait mal finir sinon. Le policier parti nous laissant là dans l'incompréhension.

- Putain de flic de merde. Jura Allen en colère. Il me jeta un regard adouci

- Ne t'en fais pas, on va trouver un autre moyen. J'acquiesçais puis nous rentrons à la maison.

- Allen ? Il se tourna vers moi après avoir enlevé sa veste

- Mh ?

- S'il doit m'arriver quelque chose...je ne veux pas que tu te mettes en danger pour moi. Ses sourcils se froncèrent

- Quoi... tu penses sérieusement que je vais rester là sans rien faire. Je baissai la tête incapable de répondre.

- J'ai dit que je te protégerais et je compte bien le faire quoi qu'il arrive.

- Moi aussi je veux te protéger. Je lui confis, il sourit

- Et c'est déjà ce que tu fais. Je le regarde les yeux humides et lui souris à mon tour.

- On va manger.

- J-je n'ai pas très faim, je vais aller me coucher. Il me regarda et finis par hochait la tête sans insister malgré sa forte inquiétude.

- D'accord, bonne nuit. Me dit-il en m'embrassant le front.

- Bonne nuit

Je montais à l'étage et une fois la douche finie, je pars dans la chambre et me mis sous les draps. Comment pouvais-je sauver la vie de mon père ? Je ne peux même pas me protéger moi-même. Qu'allaient-ils me faire ? Suite à toutes ces questions je tombais de fatigue.

Je me réveillais plus fatiguer que jamais, j'avais l'impression de pas avoir dormir. J'alla au salon pensant y trouver Allen mais il n'était pas là. Un mot était posé sur la table basse.

"J'ai une réunion à l'Université, j'essayerai de rentrer tôt et n'oublie pas de manger quelque chose, fait attention."

Je souris à cette attention. Je partis donc à la cuisine cherchait quelque chose à manger. Je devrais peut-être retourner au restaurant pour m'excuser. Oui, c'est ce que je vais faire. Après avoir mangé et mettre préparer je me mis à chercher mon téléphone de partout mais impossible de mettre la main dessus. Je laissais tomber et sorti de l'appartement en direction du restaurant. Une fois arrivé, je remarquais que les employés étaient en train de nettoyer les dégâts causer par hier. Lorsqu'ils me remarquent j'eu le droit à des mauvais regards, aucun ne me parler et je le méritais amplement. Je remarquais Jayden, il s'avança vers moi.

- Qu'est-ce que tu fous là ? Son ton était dur, c'était la première fois qu'il me parlait ainsi, les larmes me montèrent aux yeux.

- J-je... je suis venu m-m'excuser Il continua à me fixer toujours le regard fermé. Tout est de ma faute et je comprends votre colère... à tous. Je vais partir, c'est mieux pour tout le monde. Je fis demi-tour mais sa main me stoppa.

- Attends. Il souffla en se passant une main sur le visage

- C'est pas ta faute d'accord, désolé c'est juste qu'on est tous un peu sur les nerfs aujourd'hui

- A cause moi ? Je demandais

- Non mais... J'attendais la suite de sa phrase

- Comment tu connais les Stone. Alors c'était leur nom de famille

- J-je les connais pas, je suis arrivé y'a même pas une semaine. Il semblait choquer de ma révélation

- Alors qu'est-ce qu'ils font avec toi ?

- J-je sais pas. Je baissais la tête.

- Ils ont pas une bonne réputation ici tu sais

- Oui je sai-

- Ils sont dangereux, très dangereux, tant a eu la preuve hier. Dit-il fermement

- Oui je sais

- Je veux que tu fasses attention, je veux pas qu'ils te fassent du mal ok ? J'hochai la tête

- Alors tu n'es pas en colère contre moi. Il fait mine de réfléchir mais ricane en voyant ma mine boudeuse

- Non, jamais. Je souris content et soulagé. Et ne t'en fais pas pour le patron, il ne sait rien et personne ne dira rien

- Merci énormément, je sais pas comment te remercier.

- Moi je sais

- Comment ?

- Sortons ensemble

- Hein ?

- Dehors, allons-nous promener un jour de libre, tu veux ?

- Oui, ça serait sympa

- Alors après la sortie ta dette sera payée. On rigolait puis il me tendit ma veste et mon téléphone

- Tiens, tu avais oublié ta veste et j'ai trouvé ton téléphone par terre avec ton tablier, il n'est pas cassé.

- Oh merci, je le cherchais partout

- Et au fait il t'a pas fait mal ? Me demanda-t-il inquiété

- Qui ?

- Le client

- Ah non, heureusement que le tablier était là. Rigolais-je

- Oui heureusement, finalement il méritait ces coups J'ouvris les yeux

- Non, c'est vrai que c'était déplacé mais son état... Il va bien au moins ?

- L'ambulance est venue après ton départ, j'ai pas eu de nouvelles

- J'espère qu'il va s'en sortir. Tu veux de l'aide pour tout nettoyer ?

- Non, prends ton jour, tu en as besoin

- Mais je veux t'aider

- D'accord Monsieur têtu. Il rigolait et moi aussi.

Et on se mit à tout mettre en ordre dans la bonne humeur oubliant presque les frères.

Mais pas pour longtemps.

TRAPPEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant