Chapitre 9

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POV Christelle.

Mon week-end se passe tranquillement, je corrige toute mes copies et décide de passer un dimanche de qualité. C'est-à-dire : petit balade dans Central Park et repas à emporter le soir. Je décide de ne pas me coucher tard pour être être forme pour la journée de demain.

Avant de dormir, je saisie mon ordinateur pour effectuer quelques recherches sur une certaine Lana SULLY. Je n'ai strictement rien trouvé  sur Google et décide quand même de jeter un coup d'œil sur les réseaux sociaux, on se sait jamais.

Après plusieurs longues minutes de recherche je tombe enfin sur un profil qui lui ressemble mais lorsque je clique dessus, les dernières publications remontent à deux ans en arrière. Et même son profil comporte que très peu de photos et de publications des ses amies. Je ferme mon ordinateur déçu de ne pas avoir pu mettre la main sur quelque brides d'informations supplémentaires. Je me dis qu'après tout, ça reste une étudiante comme les autres et que je ne dois pas essayer de comprendre le pourquoi du comment elle agit comme ça.

Je m'endors assez rapidement et lorsque mon réveil sonne le lendemain matin, je suis en pleine forme. Je me lève et allume la musique pour finir de me mettre de bonne humeur. Je me dirige vers ma cuisine, me faire couler en café. Une fois celui ci terminé, je part me préparer. J'enfile un jolie petit jean blanc avec une chemise rose pâle surplombé d'un cardigan blanc lui aussi.

Le trajet se passe pour une fois sans trop de problème ce qui fait que j'arrive sur le campus avec un bon quart d'heure d'avance. Quand je dit pas de problème, c'est pas d'accident et la plupart des feus qui sont verts.

En me dirigeant vers l'entrée du bâtiment, j'entends un rire qui me fait me retourner sur le champ. Il ressemble tellement à celui de ma mère. Un sourire nostalgique se pose alors sur mes lèvre mais ne dure pas longtemps car je tombe sur deux yeux noirs qui me fixent. Je ne comprend pas la problème qu'elle peut avoir avec moi. Je la voit se diriger de manière un peu trop rapide vers moi à mon goût, ce qui me provoque un léger mouvement de recul. Elle commence à me hurler dessus, retenu heureusement par son amie.

Moi qui voulais laisser tomber l'affaire avec elle, c'est perdue d'avance. J'essaie d'analyser sa gestuel et de trouver le moindre indice dans son regard qui pourrait m'aider à comprendre ce changement soudain de comportement. Je peux remarquer ses poings se serrer lorsque je lui demande si il y a un problème.

Les secondes passent et un attroupement c'est formé autour de nous, lorsqu'un jeune garçon décide d'intervenir. Je le regarde emmener mademoiselle SULLY vers le l'entrée du portail jusqu'au moment où nos regard se séparent. Mon cerveau tourne à plein régime, je n'arrive pas à comprendre ce changement, ni le pourquoi du comment elle m'a hurlé dessus sans aucune raison apparente. Je me retourne alors vers la quantité d'étudiant présent autour de moi et tire mon cardigan enlevant les plis imaginaire tout en me dirigeant vers l'entrée du bâtiment. Arrivée devant les marches je m'aperçoit que je n'entend aucun bruit derrière moi ce qui veux dire que encore aucun d'entre eux n'a bougé et que tous leur regard doivent être posé sur moi.

Je déteste être le centre d'attention.

Mme PARODOWSKI : Vous n'avez donc pas cour ? Dis-je légèrement fort pour que tout le monde puisse m'entendre.

Chaque étudiant rejoint son aile du bâtiment et lorsque je rentre dans mon amphithéâtre la sonnerie retentit. Je n'est pas le temps d'aller ouvrir la porte d'entrée du haut que déjà des dizaines d'élèves pénètrent dans la salle.

Tant pis elle restera fermé ce matin.

J'entends beaucoup de chuchotement et de regard se poser sur moi. Je déteste cette situation et elle m'irrite au possible.

Mme PARODOWSKI : Asseyez-vous et taisez-vous je vous prie. Leur demandais-je en m'asseyant moi même sur mon bureau.

Chaque jeune gens s'assoient sans oser parler ni lever la tête pour me regarder. Je suis dans mes pensées lorsque je relève la tête et balaie la salle des yeux. Je n'apercois ni mademoiselle SULLY ni mademoiselle SULLIVAN dans le fond de la salle comme elles ont l'habitude de s'y mettre et je ne pense pas les revoir de la matinée. Je fixe c'est deux chaise vide quelques longues lorsqu'un étudiant fait tomber son sac ce qui me fait revenir à moi.

Je les regardes tous chacun leur tour et je peux voir dans leur regard un certain questionnement.

Mme PARODOWSKI : Allez-y, posez moi cette question qui vous brûle les lèvres. Leur demandais-je avec un léger sourire. Je peux essayer d'y répondre.

Plusieurs étudiants se regardent, sans oser demander quoi que se soit. Les minutes passent et toujours rien.

Mme P : Bon d'accord, alors écoutez moi ! Tant que personne n'aura posé cette question nous ne commencerons pas le cours.

Une main se lève enfin.

Mme P : Oui allez-y Monsieur ...

- PETTERSON madame. Que c'est il passé avec Lana  dans la cour tout à l'heure. C'est habituellement quelqu'un de très calme et réservé.

Mme P : Si seulement je le savais Monsieur PETTERSON, si seulement ... est ce que quelqu'un dans cette salle connaît mademoiselle SULLY ou du moins la connaît depuis quelques mois ou quelques années ?

Les levés se regardent les uns après les autres et j'entends une jeune fille au fond de la salle prendre la parole.

- Moi Madame. Dit-elle timidement.

Mme P : Très bien, alors je vais vous expliquer comment va se déroulera ce début de matinée. Avez-vous un moyen de la contacter ? M'adressais je toujours à la jeune fille qui me confirme que oui par un mouvement de tête. Alors vous allez lui envoyer un message, un mail, un pigeon voyageur, enfin ce que vous voulez pour lui dire de se joindre à nous dans les plus brefs délai avec mademoiselle SULLIVAN.

Elle acquiesce d'un signe de tête et prend rapidement son téléphone. Pendant ce temps là personne ne parle et je perds mon regard vers l'extérieur. Nous somme en automne et les feuille des arbres commencent à tomber. Nombreuses d'entre elles recouvrent désormais le sol et les dernières peinent encore à se décrocher.

Mme P : Nous allons faire un cour un peu particulier aujourd'hui sur le comportement d'autrui et ...

- Madame ? M'interrompt la jeune fille du fond de la classe.

- Mme P : Oui ?

- Elle m'a répondu qu'elle en avait rien à faire et qu'elle ne viendrais sûrement pas dans cette salle.

Mon cerveau tourne à plein régime.

Mme P : Avez-vous un moyen de contacter mademoiselle SULLIVAN ?

Elle acquiesce une nouvelle fois. La centaine d'étudiant suivent nos échange sans jamais nous interrompre.

Mme P : Avez-vous son numéro de téléphone ?

Un nouveau signe de tête positif. Enfin une petit lueur d'espoir.

Mme P : Ce que je vais vous demander va vous paraître bizzare mais il faudrait que vous me le donniez s'il vous plaît.

Elle me regarde avec des gros yeux ne sachant quoi répondre. Je la voit réfléchir et lui fait un léger sourire pour la lettre en confiance. Elle prend un bout de papier et griffone le numéro, elle descend les escalier à traverse l'amphithéâtre, me le donne et me fixe droit dans les yeux. Je lui fait un petit signe de tête pour la remercier.

Madame PARODOWSKIWhere stories live. Discover now