Chapitre 20

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- Escusez moi ??

J'ouvre les yeux et tourne la tête en reconnaissant cette voix qui me tire de mes pensées.

- Oui ?

- Puis-je vous emprunter votre téléphone pour apeller mes parents s'il vous plaît, mon téléphone n'a plus de batterie. Me demande-t-elle en me montrant l'écran de son téléphone tout noir.

- Oui bien sur ! Lui dis je en lui tendant le mien.

Elle compose le numéro et s'éloigne un peu de moi sûrement pour ne pas que j'entende ce qu'elle dit jusqu'au moment où le ton monte. Je me rapproche d'elle et entends seulement quelques phrases et comprends alors qu'il y a un soucis.

- Quoi ?

- Je suis désolé ma chérie, mais notre avion ne peux pas décoller, une tempête est en approche et les prochains vol ne sont que dans deux jours.

- Quoi ? Deux jours ? Mais je fais quoi moi je ne connais personne ici.

- Oui l'avion ne peux pas décoller avant deux jours. Ça ne passe pas bien, il fait beaucoup de vent ici. Trouve toi un hôtel pas trop loin de l'aéroport, on se voit dans deux jours ma puce. Je te laisse. Bisous

- Mais.... maman. Maman ? Allo ? Non mais c'est une blague elle me raccroche au nez en plus, fait chier.

Plusieurs regard se tournent vers nous à ce moment là car elle à presque hurler ces derniers mots.

Je me rapproche un peu plus d'elle et pose ma main sur son épaule lui demandant si tout va bien.

- Oui, oui ça va, merci pour le téléphone. Me dit-elle en me le tendant.

- Vos parents arrivent à quel heure ? Lui demandais-je comme si je n'avais pas entendue la discussion.

- Pas tout de dessuite. Ils ont eu un problème. Une tempête arrive et l'aéroport et fermé pendant deux jours.

Elle sort une cigarette de son sac et la porte à ses lèvres. Je lui jette un regard désapprobateur et elle semble le voir car elle range sa cigarette et son briquet dans sa poche. Je lui sourit et l'invite à boire un café pour faire passer le temps avant que Laura n'arrive. Nous ne discutons pas mais ne regard ne cessent de se croiser et de s'accrocher. Je repense au vol et souris en voyant la veille dame qui était assise à côté de nous rejoindre son mari. Lana suit mon regard et la dame nous fait un petit signe de main en nous apercevant. Je reçois un message m'indiquant de Laura attend devant l'entrée B. Je fini rapidement mon café et demande à Lana de me suivre. Elle fronce les sourcils mais ne dit rien et m'emboite le pas. Nous traversons l'aéroport jusqu'à la porte B ou je distingue la voiture de mon amie à travers les vitres.

Lorsque Lana m'aperçoit, elle sort de sa voiture en quatrième vitesse et me saute dans les bras et s'accroche comme un panda s'accrocherait à son arbre. Je me détache d'elle après plusieurs seconde sentant un regard me brûlant le dos.

- Je te présente Mademoiselle SULLY, une de mes étudiantes, qui passe Noël avec ses parents en France, mais leur vol a eu un problème et ils ne seront là que dans deux jours.

- Enchanté Laura. Lui tend-elle une main.

- Lana. Lui répond-elle en lui serrant la main en retour.

- Le vol s'est bien passé ? Nous demande-t-elle.

Je baisse rapidement les yeux sur mes chaussures et met un genoux à terre faignant de refaire un lacet qui ne c'est pas détaché et Lana sort une cigarette qu'elle allume rapidement. Je ne relève pas la tête vers elle ne voulant pas croiser son regard.

- Alors ce vol ? Réitère Laura

- Fatiguant. Répondîmes en même temps.

- Bon très bien, maintenant les présentations faite, on embarque ? Dit Laura en me regardant.

- Comment ça "on"? Demande Lana sans comprendre.

- Ce que je veux dire, c'est que : comme t'es parents ne sont là que dans deux jours, tu ne va pas rester toute seule dans un hôtel alors que nous sommes dans la plus belle ville du monde.

Elle a récupérée nos valises tout en finissant sa phrase et elle se trouve déjà devant le coffre de sa voiture nous attendant.

- Vous comptez m'aider ou me regarder galèrer. Elles sont hyper lourde en plus de ça ! Demande Laura tout en nous fixant.

- Je suis désolé. Merci pour l'invitation mais je vais rester par là ! Répond Lana en se rapprochant de la voiture pour récupérer sa valise mais ce n'étais sans compter le caractère bien trempé de Laura et son esprit de persuasion.

- Non, non, il est hors de question que tu reste seule ici. Chris dit quelque chose.

Je suis resté en retrait écoutant Laura proposé cette solution à Lana. Je ne pense pas que ce soit une si bonne idée que Lana vienne avec nous sachant notre relation assez ... comment dire ... conflictuel à la fac mais je ne veux pas non plus qu'elle reste pendant deux jours seule. Mon cerveau pèse le pour et le contre sans vouloir prendre une décision.

- Chris mais bon dieu réagis un peu. On va pas la laisser la.

Je ne bouge toujours pas.

- Lana, je te propose quelque chose. Tu viens avec nous pour ces deux jours, parce que en plus j'ai une immense maison ou je suis seul et dans deux jours, je te ramène ici pour que tu rejoigne tes parents, tu es d'accord ?

Cette dernière me fixe attendant sûrement un signe d'approbation ou de désapprobation de ma part et lorsque je lui fait un léger sourire elle acquiesce de la tête à Laura sans dire un mot.

Je me dirige donc vers la voiture me repassant en tête tout ce qu'il vient de se passer et me gifle mentalement à mon manque de réaction et surtout à ce sourire qui me mènera sûrement à ma perte. J'aide donc Laura à mettre toute nos valises dans son minuscule coffre. En parlant de chez elle ; mise à part qu'elle est changé d'appartement depuis que j'ai quitté la France et qu'elle soit célibataire, elle habite toujours dans un appartement constitué de deux chambres et un grand salon avec une cuisine ouverte. Heureusement que son canapé et confortable car je pense en hériter pour les deux prochains jours au plus grand malheur de mon dos. Laura doit savoir à quoi je suis en train de penser car elle éclate de rire ce qui provoque le mien.

Donc ce rire prouve bien qu'elle n'a pas changé d'appartement et que je pense que je vais déjà prendre rendez-vous à l'ostéopathe pour dans deux jours. Lana nous regarde sans comprendre mais sourit ce qui m'étonne car la dernière fois que j'ai souris avec elle, elle m'avait presque mise une droite. Nous rentrons dans la voiture, moi devant avec Laura et Lana derrière au milieu des sac à dos et sac à main.

Madame PARODOWSKIOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz