17 ~ Début Final

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Nda pré-chapitre : Pensez à enlevez votre mascara (TW !)



Nina

- Tétait où ? Demande mon père alors que je venais à peine de mettre le pied dans la maison.

- Nulle part.

- Putain joue pas avec moi là, je te jure. Il se lève et s'avance, regardant bien que personne ne peut l'entendre avant de continuer en parlant plus bas. Je l'ai pas oublié, ne crois pas le contraire. T'as sauvé l'autre sac à merde, et rien que l'image de toi avec cette robe au gala ça me fait bander.

Je déglutis difficilement, la peur commençant déjà à nouer mon estomac.

- Mais t'as de la chance, je suis pas d'humeur là.

Comme si moi, j'avais déjà était d'humeur à me faire violer…

Dernièrement, je me rendais compte que plus le temps passe et plus, j'ouvrais les yeux sur mon père et sur ses actes.

- Bon, tu me réponds maintenant ? Reprend-il à voix haute cette fois alors que ma mère s'avance vers nous avec un regard interrogateur.

- J'étais chez Lya. C'est bon ça te va ? Je demande ironiquement.

Je ne mens pas. Lya m'avait envoyé un message ce matin pour me demander de passer afin de lui raconter comment s'était passé le gala. Je lui avais raconté sans entrée dans les détails. En omettant surtout de parler de Naël.

- C'est comme ça que tu parles à ton père ? Me demande ma mère avec une mine effarée comme si je venais de le poignarder.

- Oh ne t'inquiètes pas Olivia, je l'aurai. Répond simplement mon père avant de se rasseoir dans son fauteuil, ce qui, me provoque un frisson.

Je commence à monter les escaliers vers ma chambre lorsque j'entends ma mère répliquer.

- Bah moi, je vais me la faire.

Et j'entendis ses pas derrière les mains, j'accélère alors et attrape la porte afin de la fermer, seulement, elle la bloque de son pied.

- Ouvre cette porte conasse ! Crie-t-elle alors qu'elle pousse la porte.

Elle réussit finalement à l'ouvrir et se dirige vers moi tandis que je recule.

Mais mon dos claque contre le mur et les larmes dévalent immédiatement mes joues, par réflexe.

Pitié non...

Elle m'attrape par les cheveux et me jette au sol.

Pas ça...

Je me recroqueville sur moi-même et met mes bras au-dessus de ma tête, comme seule protection.

Pas encore...

Mais cela n'arrête pas la douleur lorsque ses mains viennent s'écraser sur moi.
Encore… et encore…

Inlassablement pendant plusieurs minutes, elle me frappe, tandis que je la supplie d'arrêter.

- FERME-LA ! Crie-t-elle d'abord.

- JE T'AI DEMANDÉ DE TE TAIRE PUTAIN ! Hurle-t-elle ensuite lorsque je ne parle plus, mais que visiblement mes sanglots font trop de bruit.

Une fois qu'elle a finie de se défouler, elle recule. Je lève la tête vers et elle me lance un regard méprisant avant de sortir de la pièce, me laissant seule, ici, et en pleure.

J'ai mal…
Tellement mal…

Je me lève difficilement et verrouille la porte d'entrée. Mes sanglots ne s'arrêtent plus.

SombreWhere stories live. Discover now