Tu m'as sauvé de moi même - Tome 2

Chapitre 67

On a fini par se sécher au soleil, sur les rochers, en discutant de tout et de rien avant qu'on ne se décide enfin à rentrer au palais. 

La vérité c'est juste qu'ils sont arrivés à court de bouffe. 

On rejoint notre chambre pour nous doucher et je laisse Elyon y aller en premier le temps de ranger mes affaires. 

La journée est passée tellement vite que je n'arrive pas à croire qu'elle est déjà fini, je pensais qu'on allait juste passer quelques heures là-bas mais on y a passé toute la journée ! 

Heureusement qu'il a pensé à ramener de quoi manger sinon je n'aurais clairement pas tenu. 

Une fois sous la douche, j'avoue que je profite de l'eau chaude un peu plus longtemps que d'habitude. 

J'ai passé l'après-midi à me baigner dans l'eau froide alors même s'il faisait beau, je dois dire que j'avais bien de détendre mes muscles. 

En sortant de la douche, je rejoins Elyon qui était déjà dans le lit et monte sur lui en douceur avant d'embrasser sa joue ce qui suffit pour capter toute son attention.

Il a littéralement la huitième merveille du monde sur lui, encore heureux que t'aies son attention. Et ne crois pas que je te complimente, je reprends juste l'expression de Connor. 

Elyon : je t'ai manqué tant que ça ? 

En le voyant me sourire aussi tendrement, mes lèvres s'étirent à leur tour et je ne dépose doucement mes lèvres sur les siennes avant de les mouver l'une contre l'autre. 

Je sens ses mains se glisser dans mon dos comme s'il voulait me coller un peu plus à lui alors que mon coeur était d'exploser dans ses bras. 

Je finis par me séparer de ses lèvres tout en restant collé à son corps, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre tandis que j'enroule doucement mes bras autour de son cou.

Moi : un peu..

Elyon : la prochaine fois on se douchera ensemble alors 

Face à sa réplique débile, on ne peut s'empêcher de sourire bêtement en se contentant de profiter du moment présent.

Dans un mouvement d'une douceur dont je ne suis pas habitué, on s'embrasse à nouveau en laissant nos lèvres se mouver délicatement l'une contre l'autre à l'instant même où elles entrent en contact.

Sentant qu'il voulait intensifier notre échange, je laisse nos langues se mélanger sans brusquerie, l'un de nos baisers les plus passionnés, comme si on se disait ce qu'on n'arrivait pas à exprimer.

On laisse chacun nos mains se balader sur le corps de l'autre et je prends un malin plaisir à enlever son haut dévoilant son torse nu me laissant voir son torse nu alors que ses mains exploraient déjà le bas de mon dos. 

Mais comme à mon habitude, dès qu'il dépose ses lèvres sur mon cou, je m'abandonne dans ses bras et le laisse gérer me contentant de savourer  les baisers qu'il dépose sur tout mon corps désormais dénudé.

Mes jambes flanchent dans ses bras, lui offrant bien plus que mon corps. En retour, il me couvre de baisers, reconnaissant.

Ses mouvements sont lents, mais les sensations restent intenses de part l'attention qu'il porte à chaque centimètre de ma peau comme s'il voulait la marquer à jamais.

Je rapproche mon corps du sien, l'invitant à comprendre mes désirs. En sentant ses doigts en moi, je souris, reconnaissant son attention à me préparer, même si je ne lui ai jamais demandé.

Comme pour me rassurer, je sens qu'il mélange ses phéromones au mien rendant rendant mon cœur vulnérable à son odeur unique et qui pourtant me rend fou.

Sans que ses yeux ne me quittent une seule seconde, je le sens peu à peu en moi mais voyant ma crispation, il ralentit, posant ses lèvres sur les miennes pour adoucir l'inconfort qui s'en va rapidement.