𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟽

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Point de vue : Bruna



Je me réveille, énervée dès les premiers instants de la journée. La nuit a été agitée, et je n'ai pas réussi à fermer à l'œil. Je me sens épuisée et frustrée.

Je m'habille rapidement, en choisissant des vêtements sombres qui reflètent mon état d'esprit. Chaque mouvement que je fais est empreint de cette rage qui brûle en moi.

J'abandonne l'hôtel sans même prendre le temps de déjeuner. Je suis pressé de sortir, de me débarrasser de cette énergie négative qui me consume. Je ne peux pas rester enfermée, laissant ma colère me ronger de l'intérieur.

Je sens cette rage grandir en moi. Elle se propage dans chaque fibre de mon être, m'envahissant complètement. Les rues sont calmes il est 10 heure du matin je ne peux pas m'empêcher de ressentir une tension palpable dans l'air. Chaque bruit, chaque mouvement, me rappelle pourquoi je suis dans cet état.

Quand je repère ce parc pour enfants, une idée me vient à l'esprit. Je m'y rend rapidement, cherchant un banc isolé.

Je m'assoie ma capuche toujour sur ma tête, et je fixe les enfant qui jouent joyeusement. Leurs rires et leurs sourires me rappellent tout ce que j'ai perdu. La rage bouillonne en moi

Je repense à cet appel d'hier soir, celui qui a déclenché cette colère intense. Les mots prononcés résonnent encore dans ma tête. Les enfants continuent de s'amuser insouciants de tout. leurs visages innocents me font réaliser à quel point ma vie est sombre et dangereuse.

Assise sur ce banc, je me sens à la fois vulnérable et déterminée. Ma capuche me donne un sentiment de protection, une barrière entre moi et le reste du monde. Je ne peux me permettre de baisser ma garde, même dans ce parc pour enfants.

Je sors mon arme discrètement je prend les balles restantes dans le fond de ma poche de ma veste et les mets dans mon arme. Je ne peux me permettre de baisser ma garde, même dans ce parc pour enfant.

Soudain, un son déchirant retentit dans l'air, un enfant pleure mon regard se lève instinctivement, croisant celui d'un enfant solitaire qui semble perdu un petit garçon. Je range mon arme rapidement, mettant de côté mes pensées sombres. Je m'approche doucement de l'enfant, essayant de masquer mon apparence intimidante. Je ressens un mélange d'appréhension et de détermination, sachant que je ne peux pas laisser cet enfant seul et en détresse.

Chaque pas que je fais vers l'enfant est empreint d'une émotion contradictoire? Je suis une mafieuse endurcie, mais en cet instant je me sens vulnérable et incertaine.
Alors que je m'approche de plus en plus près, je sens mon coeur s'emballer. Je me demande si je suis capable de jouer ce rôle bienveillant, si je peux réellement faire une différence dans la vie de ce petit garçon. Mais je ne peux pas reculer maintenant.

— Salut, est-ce que tout va bien ? lui demandai-je doucement

Ses larmes continuent de couler mais il hoche timidement la tête.

— Tu sais où sont tes parents ?

Il secoue la tête, désorienté. Je tend la main vers l'enfant espérant qu'il accepte mon aide, je suis prête a tout pour lui redonner le sourire même si cela signifie me confronter à mes propres.

Il me donne sa main, je décide alors de l'emmener à un endroit plus visible, espérant que ses parents le cherchent activement.

— On va retrouver tes parents, fais moi confiance.  lui dis-je doucement

En marchant à travers le parc, essayant de le distraire de sa tristesse. Je lui raconte des histoires drôles et lui montre des fleurs colorées. Petit à petit, son visage s'illumine et ses pleurs se calment.

Bruna TorresWhere stories live. Discover now