You're my guardian angel

Chapitre 44

-Je suis heureuse d'avoir fait ta rencontre ainsi que celle de toutes les autres, je vous remercie d'avoir toujours été à mes côtés que ce soit dans la lumière ou dans l'ombre.

-Ce serait plutôt à nous de te remercier d'être née et d'être devenue le rayon de soleil de notre journée.

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4 mois et 3 semaines plus tard

Ces quatre mois ont été les plus paisibles de toute ma vie, mon père ainsi que tout le personnel ont appris que j'avais retrouvé tous mes souvenirs. Ils n'ont pas arrêté de prendre soin de moi surtout mon père, chaque jour où je le croisais il faisait en sorte que je ne me sente pas mise de côté. Le travail en compagnie de Zahir à diminuer pour mon plus grand bonheur, on ne se parle plus même quand on doit travailler ensemble. J'arrive à avancer malgré le cauchemar constant qui revient chaque nuit de Zahir.

Je m'habille d'un jean noir et d'un haut noir en attachant mes cheveux en queue de cheval face à mon miroir. Je soupire pour la énième fois en sachant que cette journée risque d'être longue et ennuyante avec comme partenaire Zahir.

Prions pour qu'il ne m'en fasse pas baver.

J'enfile rapidement mes chaussures et descends dans la salle à manger où j'embrasse mon père et Alexandre sur la joue.

Un petit rituel pour dire bonjour le matin entre nous depuis maintenant quatre mois.

-Prête pour aujourd'hui ? Me questionne Alexandre en m'asseyant face à lui. Pas trop stresser ?

-Je suis toujours prête et non ça va.

Je suis prise d'un sursaut en sentant un souffle chaud contre ma nuque.

-Tu en es sûr ? Tu n'as pas peur que je t'abandonne en plein milieu de la route ?

J'ai pris le temps de réfléchir à son sujet et je me suis étonnée de me dire que ces mots sont des épées tranchantes pour mon cœur. Il ne mérite pas toute cette attention de ma part mais d'un autre côté si je ne réponds pas, s'en prendra-t-il à quelqu'un d'autre ?

Je me lève et le regarde attentivement sans avoir pris la peine de prendre le petit déjeuner.

Je ne sais toujours pas, il me déteste autant mais je ne peux pas le lui reprocher.

-Je suis prête, nous pouvons partir.

Et en finir au plus vite.

-Bien.

Zahir me fait signe de son index de le suivre en me tournant le dos vers la sortie, je le suis sans un mot. Nous traversons rapidement le hall et descendons les escaliers du perron pour atterrir devant le 4x4 noir que nous prenons habituellement pour les longs trajets.

-Bouge ton cul et monte avant que je ne te fasse monter de force dedans. Ordonne-t-il d'un ton sec. Nous sommes déjà assez en retard à cause de toi alors ne nous fait pas perdre plus de temps que ça.

Je me retiens du mieux que je peux pour ne pas le gifler et je monte dans la voiture, le regard rivé droit devant moi. Il entre du côté conducteur et s'attache, je le vois du coin de l'œil qu'il a envie de dire quelque chose mais se ravise.

C'est ça ravise-toi, je préfère que tu te taises plutôt que tu me dises à quel point tu me détestes.

L'ambiance qui règne dans l'habitacle est si pesante que je sens un frisson me parcourir le long de ma colonne vertébrale.

Je devrais parler ? Je n'aime pas cette ambiance, j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de mal et qu'on me punissait de parole.

Je commence à gratter frénétiquement mon poignet droit pour essayer de me faire oublier tout ce qui se passe mais rien à faire à la place les images de mon ex et de Zahir refont surface dans mon esprit.