Pdv Asher
Nous nous dirigeons vers le manoir de mes défunts parents.
Asher : Peu de gens connaissent l'existence de ce manoir.
Je me tourne et regarde mes hommes.
Asher : Avez-vous bien tout transporté avant l'attaque ? L'entièreté des cartons de drogues avec toute la collection de fusils, Kalachnikov, revolvers, Glocks et pistolets. Les armures anti-balles et les bombes au sous-sol, c'est correct ?
Ils hochent tous la tête.
Hommes : Oui, chef.
Asher : Mais cependant...
Je pointe mon arme vers l'un d'entre eux.
Asher : Sono un ottimo osservatore e ci sono persone che osano ingannarmi. (Je suis un très bon observateur et peu sont les gens qui osent me duper.)
Homme : J-je n'ai rien fait, chef... J-je suis innocent...
Asher : L'homme qui a tiré sur Martina portait un collier particulier... et qu'avons-nous là ? Le même collier porté par un de mes hommes.
Homme : C-cela ne veut rien dire, chef... je suis innocent ! Croyez-moi !
Asher : Il portait un masque mais ses cheveux étaient roux, tout comme les siens.
Tout le monde le fixe avec suspicion.
Je baisse mon arme.
Asher : Marco !
Marco : Oui, chef.
Asher : Amusez-vous bien avec lui...
Je me tourne, sachant très bien que l'ordre que je venais de donner n'avait rien d'amusant... mais cet homme ne sortira sûrement pas vivant.
-----
Je monte à ma chambre après avoir activé la sécurité.
Je fais confiance en mon instinct et je place des coussins sur mon lit et je mets la couverture au-dessus pour faire une forme de silhouette.
Puis je prends mon Glock, j'éteins la lumière et je me cache dans ma salle de bain, la porte ouverte.
Ils vont croire que je n'ai pas découvert le deuxième traître caché parmi mes hommes...
Mais j'ai connecté toutes les caméras du manoir à mon téléphone, et un homme vient de s'infiltrer en ce moment même dans la salle privée pour désactiver la sécurité.
Une alarme sur mon téléphone commence à sonner et je l'éteins rapidement.
Je me mets sur mes gardes et j'attends une attaque.
Une tentative pour me tuer...
Puis j'entends un bruit.
Je jette un coup d'œil... ils coupent professionnellement ma fenêtre sans aucun bruit et entrent.
Il y a au moins 5 à 10 hommes.
Je vérifie.
11 hommes. Magnifique.
Quand ils ont fini de tirer sur le lit et vidé leurs revolvers, le silence règne.
Chacun d'entre eux avait mis un silencieux à son revolver donc c'était discret.
Homme 1 : Faut se barrer, non ?
Homme 2 : Ouais.
Homme 7 : Il est sûrement mort.
Homme 11 : Hé, faut pas qu'il y ait du sang au moins ? Y a que des plumes qui s'envolent.
J'entends des pas.
Chef du groupe d'hommes : Il nous a dupés ! Ce n'est pas lui.
Je tire sur son crâne.
Ils ont sûrement des munitions.
Ils tirent vers moi, mais bientôt la porte se fracasse et mes hommes entrent.
Je sors de ma cachette.
J'assomme trois autres hommes.
Asher : Leonardo ! Derrière toi !
Et puis merde.
Je tire sur l'homme, sachant très bien que je risque de viser Leonardo par accident...
