PDV Asher
Elle ouvre les yeux.
Asher : Enfin.
Je vois Asher assis sur le lit.
Asher : On avait un jeu à finir, non ?
J'essaie de me redresser, mais il me retient.
Asher : C'est un lit électrique.
Bella : M-mais c'est dans ma chambre...
Asher : Oui, même si tu es sortie de l'hôpital, ça ne veut pas dire que le lit ne viendrait pas avec toi.
Elle rit, puis me remercie.
Bella : Qu'est-ce que je dois faire ?
Asher : Tu n'as pas oublié... Voyons voir...
Elle me fixe, impatiente.
PDV Bella
Il réduit la distance entre nous.
Asher : Je te défie de m'ordonner quelque chose.
Elle éclate de rire, puis gémit de douleur.
Bella : Fichue plaie...
Asher : Qu'est-ce qui se passe ? Tu riais beaucoup pendant le jeu et tu n'avais pas mal. Ton état dégénère tout seul ?
Soudain, je me souviens de la voix dans mon oreille.
Asher : Tu as pâli. J'appelle le médecin.
Mais je l'arrête.
Bella : Il y a un traître parmi nous.
Asher : Développe.
J'avale ma salive.
Je commence à lui raconter ce qui s'est passé. Dès que je mentionne le coup de poing et le message, il quitte la pièce.
PDV Asher
Je me suis habitué à cette douleur, celle de la trahison qui s'insinuait dans mes veines.
Mon poing se serre, la colère brûlant comme un brasier. J'ajuste la manche de ma veste, cachant toute émotion derrière une façade impénétrable.
Sans un mot, je me dirige vers le salon où Matteo est toujours allongé en train de parler avec mes hommes.
Je descends les escaliers lentement, chaque pas résonnant comme un écho menaçant.
Mon regard glacial inspecte chaque visage, chaque ombre. La tension est palpable.
Sans attendre, je prends le scalpel du médecin.
Asher : Ça a aidé à sortir la balle, non ?
Matteo : Mhm...
Je repère la balle pas loin sur la table basse.
Il essaie de se lever, mais je le frappe, l'impact résonnant comme un avertissement pour tous les autres.
Il tombe à la renverse, et j'enfonce le scalpel directement dans la plaie.
Tout le monde s'approche pour regarder le spectacle, mais personne n'ose m'arrêter.
Je prends la balle et la presse dans sa blessure pour qu'elle s'enfonce à l'endroit même d'où elle a été extraite.
La douleur sur son visage n'était rien comparée à celle qui brûlait dans mon cœur.
Asher : T'as compris ?
Il me regardait, les yeux écarquillés de terreur.
Je sors mon glock deja chargé et je le vide sur lui.
Asher : Enfermez le pour qu'il meurt en savourant la torture.
Je regarde enfin autour de moi.
Puis je me retire, laissant derrière moi une atmosphère imprégnée de crainte.
