chapitre I

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Salut à tous, je tente un nouveau style d'écriture alors je sais pas du tout ce que ça va donner mais on verra bien.

Cette fanfiction sur djilsi et Maxime biaggi va parler de beaucoup de sujets délicats comme la guerre, l'homophobie,  la torture, la mort,.. donc si vous êtes sensible à ces sujets ne lisez pas. Et si vous lisez bonne lecture à vous 😁

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Je me réveille brusquement, la faim me tiraille le ventre mais je n’ai pas le temps d’y penser, je dois aller travailler. Je me lève difficilement, mon corps entier me fait mal. Ma tête tourne un peu alors je m’arrête pour retrouver mes esprits avant de quitter mon baraquement.
Dehors, la lumière me brûle les yeux alors je les ferme un peu, le temps de m’y habituer. C’était sans compter le général qui vient et qui me pousse en me lançant des insultes que je ne prends même plus le temps d’écouter. L’essentiel, je l’ai déjà compris, il me dit de me dépêcher. Alors je lui obéit, je n’ai pas le choix de toute façon, c’est soit ça, soit il me tue sur le champ. Et dans la situation où je me trouve, moi et mes camarades, personne ne pourra rien faire pour me sauver. On a plus la force de faire quoi que ce soit de toute façon, ils sont trop forts et nous ont rendu trop faible.

On est en prison ici de toute façon, une prison qui nous conduira à la mort. Qu’est ce que j’ai fait de mal me demanderez vous? J’ai aimé la mauvaise personne. Mais malheureusement c'est quelque chose que je ne contrôle pas, croyez moi que si j’avais pu choisir, je serai tombé amoureux d’une fille. Mais non, mon corps en a décidé autrement, à moins que ce soit mon cerveau qui le décide. Dans les deux cas je le déteste, c’est à cause de ce traître que je me trouve ici. Et j’ai emmené mon ami dans ma chute… lui n’a pas eu la même chance que moi, il s’est fait gazé dès notre arrivée dans cet enfer, il y a de ça quelques mois. Je ne saurais dire exactement combien de temps ça fait que je suis ici, j’ai arrêté de compter au moment où j'ai renoncé à la vie. Maintenant je me contente de survivre en faisant tout ce qu’on me demande mais je sais que mon heure est bientôt arrivée. Je le sais en regardant l’état de mon corps. À présent on voit chacun de mes os. Comme si j’étais un squelette. Mes yeux sont creusés à cause de la fatigue et de la malnutrition et mon corps est roué de bleus, seuls témoins des coups qui m’ont été portés…

Je n’ai pas le temps de rêvasser plus longtemps que je dois m’occuper de retourner la terre pour faire de nouvelles plantations. Mes pieds me font mal à cause des cailloux qui jonchent le sol, les écorchant jusqu'au sang mais je n’ai pas le temps de me plaindre, sinon je ne pourrai pas manger aujourd'hui, et un jour loupé pourrait m’être fatale. Même si leur nourriture est dégueulasse, on dirait de la soupe mais c’est plus de l’eau avec quelques morceaux de légumes et de pommes de terre. Avec un peu de chances on peut avoir un petit morceau de pain pour accompagner mais c’est rare.

Une alarme retentit, signe qu’il est l'heure pour nous d’aller aux toilettes. Enfin, si on peut appeler ça des toilettes, ça ressemble plus à des trous d’où se dégage une odeur nauséabonde qui nous donne juste envie de vomir. bref, je fais ce que j’ai besoin de faire avant de sortir le plus rapidement possible pour échapper à cet endroit, sûrement le pire de tout le camp.

Après cette “pause pipi” je retourne à mon champ de patate du plus rapidement possible, ce qui n’a pas l’air d'être suffisant d’après le garde car il me pousse pour m'inciter à accélérer, me faisant perdre l’équilibre. Je me rattrape au dernier moment sous son regard noir. Il aurait aimé que je tombe, ça se voit dans son regard. Et si ça avait été le cas, il aurait eu le droit de me tuer comme ça, c’est la règle ici.

Après avoir travaillé jusqu'à la nuit nous avons enfin le droit de manger. Je me jette sur mon plat, le dévorant avidement. C’est tellement mauvais que plus on le mange rapidement, mieux ça passe. Et vu l’état de mon estomac, je n’ai d’autre choix que de le manger rapidement. Au moins pour éviter qu’on me vole mon assiette, ce qui arrive souvent aux plus lents. Ici, c’est chacun pour soi, faut survivre sans penser aux autres.

Le repas terminé, on a enfin le droit de retourner dans nos baraquements pour dormir. Je m’allonge sur la palette qui me sert de lit et essaie de m’endormir, mais c’est sans compter sur certaines personnes qui toussent beaucoup et qui m’empêchent donc de m’endormir. Le froid saisie mon corps rapidement, à tel point que je ne sens plus mes pieds ni mes mains. Je finis finalement par m’endormir après un long moment à regarder le toit à moitié troué.

Cette journée est comme toutes les autres journées depuis que je suis arrivé mais ce que je ne savais pas encore c’est que cette nuit, tout allait changer.

Un Amour Interdit Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt