II - ZELIE

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⋆·˚ ༘ * BRISER LE SILENCE ⋆·˚ ༘ *

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⋆·˚ ༘ * BRISER LE SILENCE ⋆·˚ ༘ *

Houston, Texas
Octobre 2009

Le Texas, nous voilà.

Papa est en train de sortir de la voiture les dernières affaires qui y traînent tandis que je reste à quelques mètres de la porte d'entrée.

Je regarde autour de moi et c'est comme si je ne pouvais pas le croire. C'est tellement plus grand que la ville de Maysville.

Le quartier dans lequel se trouve notre habitation s'étend sur une masse de kilomètres, riche en résidences luxueuses et bondé de décors les plus impressionnants les uns que les autres, je crains de ne pas retrouver le chemin pour aller jusqu'à chez moi lorsque je serai amenée à sortir.

Mène à l'entrée une allée accompagnée de parterres fleuris et qui, par ailleurs, est reliée à la cour extérieure.

Ça m'a l'air si imposant.

Avant, j'habitais des maisons de taille raisonnable, voire parfois un peu plus grandes que la surface moyenne. Cela étant, ça a commencé à changer, notamment parce que papa a adhéré à un poste de travail supérieur au sein de son entreprise.

Disons dans ce cas que ce que m'offre papa aujourd'hui est inhabituel.

Je n'ose pas dépasser cette limite. Quelque part, ça me fait peur. Certes j'ai pris l'habitude maintenant, c'est un rythme de vie comme un autre, mais cette fois-ci j'ai l'impression que ce sera davantage différent comparé aux autres fois.

Et je crois que j'ai surtout peur de comment ça va se terminer, pas de comment cette histoire va commencer.

– Chérie, tu ne rentres pas ? intervient papa, mon sac de cours dans une main et un lui appartenant dans l'autre.

Si seulement je n'étais pas aussi lâche...

– Si, si bien sûr dis-je avec un maigre sourire.

Il me sourit en retour. S'il savait à quel point j'aime le voir sourire, il ne voudrait plus s'arrêter de le faire.

Disons que maintenant, il le fait pour deux.

C'est le seul qui mérite autant de reconnaissance de ma part, notamment parce que c'est le seul à ne jamais avoir cessé de me tirer vers le haut.

Je lui dois tout.

– C'est quand tu veux, insiste-t-il en souriant de nouveau avant d'ouvrir la porte et de la pousser.

J'entre et mince alors, je ne m'attendais pas à ça. C'est beaucoup, trop même.

L'intérieur est magnifique et surtout très grand, éclairé principalement par la peinture beige sur les murs dont l'effet rafraîchi du marbre. En face de la porte d'entrée se trouve un escalier éminent, avec au début et aux extrémités de celui-ci deux statues à première vue décaties.

UPHEAVALWhere stories live. Discover now