III - ZELIE

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⋆·˚ ༘ * DÉMARRAGE INTENSE ⋆·˚ ༘ *

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⋆·˚ ༘ * DÉMARRAGE INTENSE ⋆·˚ ༘ *

Houston, Texas
Octobre 2009

Après la longue et épuisante conversation avec papa hier, je, enfin nous, n'avons pas pu mettre de côté notre impatience.

Il faut croire que je tiens de lui pour mon côté avide et nerveux.

Il est 15h23 et cela fait quasiment deux heures que nous faisons défiler des pages entières à propos de la recherche d'un psychologue.

Ça aussi, c'est exténuant.

– Tiens, dit papa, celui-là a l'air pas mal.

Au début, j'hésitais entre un homme ou une femme, puis en fin de compte je me suis dit que cela n'avait pas d'importance, l'échange sera le même de toute façon.

Au vu de mes expériences, je crois que je préfère presque les hommes.

Les psychologues femmes que j'ai pu rencontrer jusque-là n'ont jamais réellement cherché à savoir ce qui n'allait pas chez moi.

À la place de ça, c'était des : "tu ne fais aucun effort Zelie, ou en tout cas je n'en perçois aucun", "arrêtes de te morfondre et fais ce que je te demande, ce n'est pas si compliqué pourtant, si ?", ai-je même eu droit à "si tu ne veux pas aller mieux alors suspendons tes séances, c'est une perte de temps."

Pas mal les psy hein.

C'est bien pour ça que j'avais demandé à papa si je pouvais arrêter de les voir, ça ne faisait juste que me pourrir davantage la vie.

Bien que je n'avais pas besoin d'elles pour ça, elles étaient un frein à mon envie de me reprendre en main.

– Pourquoi pas, approuvé-je, ils se ressemblent tous au pire.

– Ton premier rendez-vous a lieu vendredi, ça devrait aller tu es sûre ? s'inquiète papa.

Ça me fait plaisir qu'il me pose la question, il se soucie vraiment de moi et de mes préoccupations.

– Oui, ça devrait aller... ce n'est pas une entrevue d'une heure qui va m'achever, enfin je crois.

– Bien sûr que non, et puis je serai juste à côté chérie, tout ira bien, finit-il par me dire.

Ses paroles sont rassurantes et, pour lui, j'ai envie de me surpasser.

– Zelie, reprend-il, j'ai été gentil et je ne t'en ai pas parlé depuis trois jours, mais tu sais que tu dois retourner au lycée.

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