Je t'aime pas. STALKER

STALKER. 13

Pendant toute la durée du cours, le regard de ces deux personnes, plus que dérangeantes, me revenait en tête.

Se doutaient-ils de quelque chose ? Mais comment ?

Je devais être plus méfiant, il le fallait pour mon bien, et pour le tien Emma.

Heureusement pour moi, ces deux-là n'étaient pas dans mon cours, je pouvais donc échapper à leur nouvelle surveillance, j'imagine.

Le reste de la journée se passait dans le même calme que les autres journées, c'était ennuyant et répétitif.

Tu ne cessais de tourner dans ma tête Emma, je me demandais ce que tu pouvais faire, tu avais beau être seule dans ta chambre, je t'avais mis à disposition des livres, comme tu les aimes, et de quoi t'occuper et de manger en mon absence.

J'étais si attentionné envers toi. J'étais parfait pour toi.

Malgré tout, je m'inquiétais puisque tu es une personne imprévisible. Je ne pouvais pas enlever de ma tête ce doute, qu'un jour, tu t'enfuis.

L'après-midi semblait être plus long.

Qu'est-ce que je dis. Il ne semblait pas l'être, mais il l'était, ta présence me manque Emma, tellement.

Le regard dans le vide, n'écoutant pas le cours des plus ennuyant, j'essayais de dessiner ton visage Emma que j'avais tant regardé, dans les bords de mon bloc-notes.

Vous pouvez me dire que ce n'est pas sérieux de ma part et pour mon avenir ; être étudiant et gribouiller sur un cahier à vingt-et-un ans, mais moi, l'avis des autres m'importe peu. Je m'en fiche de cela.

D'ailleurs, en parlant d'avenir, le seul souhait que je rêve, est de passer mon avenir avec toi, Emma, et personne d'autre. Les autres, les amis, ma famille ne sont que des compléments dans ma vie, ils ne m'apportent pas ce bonheur et autant de plaisir que toi Emma.

Toi Emma, tu rends ma vie utile, je ne vis que pour toi et par toi.

Rien ni personne d'autre ne pourra changer cela.

Cet amour, me lie si fort à toi.

Ce fils entre nous deux est incassable, rien ne peut l'abîmer, l'effiler.

Personne.

Mon avenir, ne se résume qu'à toi Emma.

Les études, ont beau avoir une importance, mais pas autant que toi.

Sache-le.

La sonnerie me sortit de ma rêverie et dans la bulle, dans laquelle je me sentais si bien.

J'avais hâte de te retrouver.

Je songeais même à arrêter les études pour être en permanence à tes côtés. Cela était à réfléchir.

Je m'en allais de cette université, en prenant cette fois-ci ma voiture. Il n'y avait plus d'importance à prendre le car puisque tu n'y étais pas.

J'avais hâte de te retrouver !

Je n'attendais que ça au bord de ma voiture.

Bordel, qu'est-ce que je t'aime.