STALKER. 6

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Je roulais doucement, j'avais réussi !

Mes yeux commençaient à s'embuer de larmes, mon plus grand rêve devenait réalité !

Tu étais enfin à moi !

Toute cette année, à vouloir t'avoir, j'avais réussi ce que je voulais le plus dans ma vie, et grâce à cela, je me sentais enfin complet.

Je te regardais tendrement, des petites mèches de cheveux te venaient devant les yeux, je te les repoussais derrière ton oreille, nous étions désormais comme un couple qui allons vivre éternellement ensemble.

Seulement, une chose tourmentait dans ma tête, cette question ; avais-je fait une erreur, elle commençait à résonner si fortement que je me mis à transpirer et un léger mal de tête m'arriva.

Je me mis de nouveau à regarder la route, bien sûr que non ce n'était pas une erreur !

Je m'essuyais le front de ma main libre, mon monde se résumait simplement à toi, comment pourrais-je dire ceci ?

Je deviens fou !

Le chemin jusqu'à chez-moi se fit tranquillement, tu bougeais de temps en temps en maugréant des paroles auxquelles je ne comprenais rien.

Faisais-tu un cauchemar ?

Ne t'inquiète pas, je te protégerais de ce monstre qui te tourmente tant.

De retour chez moi, il fallait que je te porte, pour ce faire, je te pris dans mes bras, et mon nez alla dans tes cheveux.

Bordel !

Ton parfum m'envoûtait, je pourrais rester longtemps avec toi comme ça, toi dans mes bras.

Seulement, le vent du soir m'obligea à rentrer.

Je te pausais pour le moment dans mon canapé et je te recouvrais d'une couverture, puis ensuite, j'allais préparer à manger pour nous deux.

Il fallait que tu retrouves des forces !

Lorsque je revenais de la cuisine, je te retrouvais encore endormie, avais-je abusé sur le produit ? Non pas possible.

Je m'accroupissais et te pris les main, s'il te plaît, Emma, pardonne moi de t'avoir fait du mal !

Je te reprenais dans les bras puis te montais là-haut, dans un bon lit d'amis, mais plus tard, tu dormiras avec moi.

Je sortais de la chambre en te souhaitant une bonne nuit.

En repartant, je n'oubliais pas de fermer à clé, ce n'était pas que je ne te faisais pas confiance, mais tu risquais certainement de sortir, chose que je ne voulais pas.

J'allais dans mon bureau pour faire mes devoirs, mais une photo de toi m'en empêchait, que tu étais belle putain !

Je ne te quitterais jamais, que ce soit physiquement ou bien mentalement, je m'en fais la promesse.

Je t'aime.

Je t'aime pas.  STALKERTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang