STALKER. 4

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Seulement douze heures, soit, sept-cent-vingt minutes, soit, quarante-trois mille deux cent secondes.
Le temps allait passer comme le sable dans un sablier, si lentement, mais si vite en même temps.

J'écrivais dans mon carnet ce qui s'était passé hier, comme je le fais d'habitude, j'étais étonné, il ne restait seulement qu'une page, il allait bientôt rejoindre ma bibliothèque faite spécialement pour toi.
Je soufflais de frustration, ok, calme-toi, tout va bien se passer.

Aujourd'hui, on est samedi et c'est ce jour où tu te rends à la salle de badminton avec ton club pour t'entraîner à ce championnat régional qui arrive dans quelques semaines, ne serait-ce donc pas le moment opportun pour t'avoir?

La salle se situait seulement à deux kilomètres de ma maison ; qui elle était éloignée des autres maisons.

On était désormais le soir, je me retrouve en ce moment même dans ma petite voiture, et devine quoi mon amour, j'étais devant ta maison, à attendre que la poignée de la porte principale s'abaisse.

Je fixais uniquement cette pièce, mes yeux me piquaient, vois-tu mon amour, je souffrais pour toi, n'était-ce donc pas un signe de mon affection envers toi?

Tu devrais en faire de même pour moi, ne crois-tu pas ?

Une demi-heure est passée, tu es en retard, tu descends le perron, et une voiture s'arrête à ton niveau et me cache la vue de ton short ; qui à mon goût te moule vraiment, la voiture s'en va t'emmenant également.

Bordel ! Je tape durement sur le volant, personne ne devait t'amener !
Je suivais votre voiture de près, tu devais te rendre à la salle en marchant, pourquoi cette fois-ci, c'est le contraire ?

Si tu savais comme je t'en voulais à ce moment précis, mes plans pour t'avoir allaient tomber à l'eau si tu continuais à tout bouleverser.

Tu te dirigeais vers les vestiaires, l'idée de jeter un coup d'œil me venait à l'esprit, mais je la repoussais la plus loin de moi.

J'attendis que tu finisses ton entraînement, et pendant ce temps, je promenais mon regard sur mon portable, mais mon esprit n'était pas tranquille, ma jambe tressautait de temps en temps.
Ok, calme toi, tout va bien se passer.
Tu sortais enfin de la salle, seule, mais tu attendais quelqu'un.

Je m'avançais lentement vers toi.

- Salut, te lançais-je.

Tu parais surprise de me voir, mais tu me répondais de même.

Je t'avais enfin, ma belle Emma, maintenant, tu étais entre mes mains.

Si tu savais comme je t'aime. 

Je t'aime pas.  STALKERWhere stories live. Discover now