Chapitre 14

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• VALENTINE •

📍 Paris
🗓️ Samedi 25 février

Jeudi, Jules a dû partir en Angleterre pour le match contre Manchester United, nous avons perdu, deux à un pour eux. Il est revenu hier en début d'après midi, pas très content du résultat.

Aujourd'hui est un autre jour, il est dix-heure trente et nous sommes tous réveillés. On a manger le petit déjeuner ensemble puis on s'est mis d'accord pour se faire un FIFA. Pablo a essayé de jouer contre moi et même si il a failli, j'ai légué ma place à Jules. A la fin du match de Pablo contre Jules, c'est le français qui gagne, joyeux.

Il demande si je veux jouer, alors j'accepte. Quelques minutes plus tard, alors que je me chamaillais avec Jules parce que il y avait une faute sur un de mes joueurs qui n'a pas été acceptée, quelqu'un sonne à la porte. On attend pourtant personne. Kylian demande à Antoine d'aller ouvrir, chose qu'il fait. 

Je ne sais pas de qui il s'agit jusqu'à quand Antoine revient, accompagné de Raphaël.

- Raphaël ! dis-je surprise en prenant mon copain dans les bras.

- Coucou chaton, dit-il en m'embrassant.

- Eh ! Mec tu fais quoi ici ? demande Kylian.

- Je voulais faire la surprise à ma copine, dit-il en resserrant notre étreinte.

Je me demande qu'est ce qu'il vient faire ici, jusqu'à ce que je me souviennes de notre discussion de lundi soir, qu'il est là pour lui casser la gueule. Je le regarde mais il a déjà le regard ailleurs. Il menace du regard Pablo.

Bon sang de bon soir.

Il fait le tour de mes amis pour leur donné la bise, ainsi qu'à Pablo, ce qui m'étonne d'ailleurs. Il revient à moi en plaçant ses mains au bas de mon dos, elles descendent un peu trop, je trouve. Je ne dis rien et l'embrasse seulement en enlevant ses mains de moi. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. 

~

Il est vingt-deux heures et nous sommes tous en boîte. Je suis assise sur les genoux de mon copain mais je me sens observée. En effet, lorsque je tourne me tête, je vois Pablo qui a le regard braqué sur moi. Ce n'est pas la première fois de la soirée qu'il me regarde, et pourtant, ça fait seulement quinze minutes qu'on est ici.

Je décide d'aller aux toilettes accompagnée de mes amies. En sortant de la cabine de toilette, je me lave les mains mais j'entends deux personnes parler, deux voix que je reconnais. Je regarde donc pas la vitre haute et remarque que Pablo et Raphaël parlent, dehors.

- Bon tu es loin d'être mon ami qu'on soit bien clair ! Je m'en fou que tu me dise que je suis un abruti ou même autre. Mais avises toi encore une fois de parler à ma copine en lui disant certaine choses je te jure que ça va mal aller.

- Honnêtement, tu crois que tu me fais peur ? Excuse-moi mais en arrivant ici t'as merdé. Si Valentine était ma copine, jamais je n'aurais posé mes mains là où tu les a mises, surtout pas en publique mais surtout moins lorsqu'elle n'en a pas envie. Et tu sais ce que tu aurais pu faire ? Lui ramener un petit cadeau, une petite attention comme un bouquet de fleur ou des chocolats, je suis sur qu'elle aurait aimé ça.

Le pire dans tout ce qu'il vient de dire est vrai. Je n'ai pas vraiment apprécié le placement de ses mains sur mon corps, surtout devant du monde. Si on était seul, à la limite, ça passerai. Et puis je ne suis pas encore très tactile, ça ne fait pas si longtemps qu'on est ensemble.

- Je sais ce que je dois faire, c'est ma copine, dit Raphaël en commençant à élevé le ton de sa voix. Et puis arrête de nous fair chier et va voir d'autres filles avec qui tu sens de la tension au lieu de ma copine.

𝐉𝐔𝐒𝐓 𝐀 𝐃𝐑𝐄𝐀𝐌 - 𝐏𝐀𝐁𝐋𝐎 𝐆𝐀𝐕𝐈जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें