Chapitre 15

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• VALENTINE •

📍 Paris
🗓️ Dimanche 26 février

Il est quatorze heure lorsque je me réveille. Je pense que nous n'avons pas dosé sur l'alcool hier, et ce matin je paye les conséquences.

Hier, je ne m'attendais pas à parler ouvertement avec Pablo, et je ne pensais pas que cela allait me faire du bien.

Lorsque Raphaël nous a aperçut, Pablo et moi, en train de discuter, je l'ai emmené à l'intérieur, loin du monde et nous avons discutés, du moins j'ai parlé et il s'est tu. Les seules réponses que j'ai eues de lui étaient des « désolé », il a voulu m'embrasser mais j'ai refusé, alors il s'est vexé et s'est énervé. Je lui ai demandé de partir, il m'a répondu qu'il allait même retourner à Bruxelles et qu'il a été idiot d'être venu jusqu'ici. Je lui ai répondu que c'était mieux qu'il s'en aille, je ne comprenais pas son raisonnement, je pensais qu'il blaguait et qu'il allait retourner avec les autres mais lorsque Pablo et moi sommes rentrés après avoir discutés, je n'ai remarqué aucune trace de Raphaël.

Mes amies me sortent de mes pensées en se réveillant, la tête ailleurs.

Cette semaine nous n'avions pas vraiment eu le temps de partager un moment ensemble, c'est pourquoi je leur propose de venir s'installer dans mon lit.

- Tu vas nous expliquer quand ? me demande Ava.

- Quoi ça ?

- Ce qu'il s'est passé hier.

- Je me suis embrouillée avec Raphaël et j'ai discuté avec Pablo, rien de plus.

- Et qu'est ce qu'il y a eu entre Raphaël et toi ?

Je me lance en leur expliquant la querelle avec mon copain et aussi quelques débris de la discussion entre Pablo et moi. Elles me répondent simplement que certes, le fait que j'ai dit à Raphaël de retourner à Bruxelles était mérité, puisque d'après elle, il a été une vraie crapule depuis que nous sommes ensemble.

Je ne leur donne pas raison mais je ne les contredis pas non plus, je ne sais plus trop quoi penser.

- Bref, arrêtons de parler de moi, comment ça se passe pour vous ?

- Avec Pedro on s'entend plutôt bien, on a beaucoup parlé et je pense que tu as remarqué que nous nous sommes beaucoup rapprochés.

- Oui, c'est vrai, vous êtes mignons tout les deux.

- Merci, sourit-elle sincèrement. Mais... j'ai peur.

- Comment ça ?

- Tu sais.. la théorie sur les footballeurs, ils trompent leur copines et vont voir sans cesse ailleurs, et j'ai peur de ça, je n'ai pas envie de revivre ce que j'ai vécu il y a un an..

- Ils sont pas tous les mêmes, et je suis sur que Pedro n'est pas comme ton ex, et s'il te fait un coup de travers, je vais m'en mêler, dit Maia.

- Mais je suis sûre que tu n'auras pas besoin de te mêler de ça, j'interviens. Pedro a l'air d'un bon mec ça se voit.

- Et toi avec le kyk's ? demande Ava à Maïa.

- Plutôt bien, on apprend à se connaître et on se plaît mutuellement, on le sait. Mais on est seulement amis, je pense.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

- Je ne sais pas, on dirait qu'on avance mais je ne sais pas où et ni comment. Au stade, à notre premier « tête à tête » on a un peu parler des médias. Et il s'en fout, contrairement à moi.

𝐉𝐔𝐒𝐓 𝐀 𝐃𝐑𝐄𝐀𝐌 - 𝐏𝐀𝐁𝐋𝐎 𝐆𝐀𝐕𝐈Where stories live. Discover now