Quand les Fleurs se Fanent

Des Yeux Au Ciel

Je capture tes yeux pour les faire fixer le ciel.
Contemple mes émotions, bien que les cieux ne soit pas assez épais.
De l'eau coule sous les ponts rougeâtres du crépuscule,
Distrayant les gens qui en oublient que la nuit ira les freiner,
Tombant, ou chutant, au niveau des cumulus.

Mais cela reste anecdotique pour ceux à l'esprit silencieux,
Sans soif de gloire, ni de passé obscène.
Seules sont les émotions qui comptent, tels que l'amour puis l'adieu ;
Telle est l'histoire qui se répète hors des grands livres phénomènes.

Tes yeux observent maintenant le feu des cieux,
Une émotion qui conduit aux forfaits fallacieux.
Évitable pour certains, inéluctable pour les grands.
Ça les amuse de changer tant qu'ils ont leur pouvoir écoeurant.

Et puis, il y a toi, une douce rose trémière.
Non tremblante, non, ni même fanées.
Seulement inspirante, respirante, les yeux cachés par l'esprit.

Ju - 21 fevrier 2024