À la Prunelle de Tes Yeux

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Écouteras-tu mes papillons criaient ?
Le royaume du blâme s'est éteint, je l'espère.
Maturité acquise par le temps aisé,
Les mensonges venant d'un mouvement pubertaire.

Effleure le véritable amour encaissé,
Pouvant blesser, détruire mais sauver surtout.
Un tendre baiser et les secrets seraient oubliés,
Avec une indifférente énième lettre de même goût.

Nous nous balançons autour du lac puis du manque,
La réprobation éteint l'histoire des espaces
Entre chaque mots.

Érafle ma peau de tes oncles,
La vie n'est qu'amour et deuil,
Car la chute naît avec l'orage.
Érable ma peau de tes oncles,
Et embracons nous.

Écrivant des poésies au bord du lac,
Nous avons développé la même noble plume,
Celle du cygne qui nous oberve depuis des heures,
Sans ne s'être parlé ni même s'aimer.
À tort, devenir insomniaque,
Et à travers, rêver davantage de brume.
Ainsi se montre ta fleur, douce en sa couleur,
S'enjolivant de passion à s'enlacer.

La prunelle de tes yeux, je l'admirais,
Sans cesse.

Aime-moi, quitte à me prendre en otage,
C'est mon choix, garde-moi près de toi, en temps d'orage.
Je t'aimerai quitte à faire mourir mon cœur,
Il ne m'appartient plus, il est à toi, petit ange danceur.

Un câlin exquis me torture maintenant l'esprit,
Vivre avec toi devient manuscrit.
J'en suis persuadé.

Persuadé, oui, jusqu'à la fin, même après ;
Persuadé de te vouloir, de t'offrir tout ce que j'ai.
Persuadé de t'aimer.

Ju - 9 mai 2024 jusqu'à toujours

Quand les Fleurs se Fanent Where stories live. Discover now