Les heures finales,
Celles qui dépendent des Hommes, arrivent.
Arrive-t-il d'être seul ?
En tout cas, je le sens.
Seul en son esprit, seul en mon être.
Sale envie de mort, sale... en vie.
Les heures finales futiles arrivent,
La joie n'en est en rien la force.
Les horaires dérivent, en déclive,
Ils me font danser,
C'est la valse des marionnettes...
Mes heures finales,
Quand le temps ne passe pas, sont douces.
Ma voix n'est qu'un sombre sommet enneigé,
L'avalanche, ils me la font tombée.
Maintenant dénué de mon maquillage,
Je n'ai plus rien, reste debout mon âge.
M'arrive-t-il de croire
Que la vie me gatera ?
Sans mon manteau blanc,
Utopiste sans même ma foie.
Car les heures finales subtiles arrivent,
Atteignent le sol, l'oiseau mourra.
Ma vie passe de l'autre côté, passive.
Ils me font subir,
C'est la valse des marionnettes...
Ce fut un martyre,
Cette maladie qu'est de vivre.
Cette carcasse atroce de nabot,
Je la découpe en tableau.
Réaliser secrètement que la douleur n'est plus une envie,
C'est un besoin.
Je me la fais vivre,
La valse des marionnettes...
Ju - 10 mars 2024
VOCÊ ESTÁ LENDO
Quand les Fleurs se Fanent
PoesiaDans ce recueil de poèmes, j'explore l'art des rimes tout en tissant des récits qui parcourent toute la gamme des émotions. Les pages de ce livre dévoilent des histoires, tantôt empreintes de joie éclatante, tantôt empreintes de mélancolie profonde...
