Chapitre 19

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Ousseynou Ababacar Seye

Je me suis réveillé dans cette chambre complètement à l'ouest.

J'ai la vision floue.

Je vois maman qui me secoue et qui me demande si je vais bien.

Je me rappelle de Ndatté et je me lève subitement du lit.

Moi(attrapant ma tête): putain, ma tête va exploser.

Moussa vient vers moi.

Moussa(à moi): calme toi grand frère.

Je relève la tête et je regarde maman.

Moi(à elle): Ndatté n'est pas ta fille?

Elle secoue la tête en guise de non.

Je soupire de soulagement en levant les yeux vers le ciel.

Elle me regarde

Moi(calme): maman, depuis que je suis Ousseynou, je n'ai jamais aimé une fille comme j'aime Ndatté. Elle est tout pour moi.

Elle baisse la tête.

Moi: je l'aime maman

Maman(calme): nane ngaye deef Gnagna? (Tu vas faire quoi de Gnagna?)

Moi(calme): je n'ai jamais aimé Gnagna et tu le sais.

Elle: mais c'est ta femme

Moi: ta femme à toi. Yako dokh, wakh ko, takk seuy bi. Soudone mane reek, bene diabar laye ame mouy sama Ndatté (ta femme à toi. C'est toi qui a fait toutes les démarches pour que ce mariage ait lieu. Si c'était que moi, je n'aurai qu'une seule femme qui sera ma Ndatté)

Elle secoue la tête

Moi: accepte la. Elle n'est pas une mauvaise fille

Elle n'arrive pas à me comprendre mais moi, je me comprend.

Moi(à maman): damakay takk alkhamess bou sobé yallah (je vais l'épouser jeudi inchallah)

Maman(calme): Ousseynou Seye dalal (Ousseynou Seye réfléchis bien)

Je me lève et je cherche mes chaussures.

Moussa(calme): tu n'as pas ramené tes chaussures quand on venait ici

J'éclate de rire

Moi(calme, à Moussa): dama nopp boy bi ba doff. Dama reer sakh (j'aime cette fille à la folie. Regarde je perds la tête)

Je sens le regard méchant de maman.

Jusqu'à preuve du contraire, je croyais toujours que c'est un coup monté.

Maman a trompé papa et l'enfant est décédé. Non, j'y crois toujours pas. Cette femme qui aime éperdument son mari et qui lette tous les jours contre sa coepouse. C'est elle qui avait trompé son mari. Mais pourquoi?

Je ne vais pas trop penser à ça. C'est un truc à revoir plus tard.

Ce qui est urgent à l'instant T, c'est sortir de ce lieu qui a failli me coûter la vie.

Je m'apprête à y aller quand madame Ndiaye rentre dans la salle.

Madame Ndiaye(calme, à moi): vous allez mieux?

Moi(calme): très bien madame

Madame Ndiaye(calme): Alhamdoulilah

Elle regarde maman.

Elle(à maman): Fama..

Moi(calme): bon j'y vais !

Madame Ndiaye me regarde.

Mame Ndatté NiangWhere stories live. Discover now