Become Human (thème song)

49.

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Theme song: So Far - Olafur Arnalds

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Assise sur un fauteuil a coté du lit, j'avais pris une chambre dans un motel en peripherie de la ville. James dort depuis trois heures maintenant. Il fait presque jour... on a roulé pendant pres d'une heure apres avoir quitté l'appartement de Rumlow. Tout est tres calme ici, James avait besoin de repos apres avoir combattu son alter ego. Veillant sur lui, je vis sa cage thoracique se lever et s'abaisser au rythme de ses respirations.

Repensant a ce qu'il s'etait passé cette nuit, je me rappela ce que mes dernieres mise en veille m'ont apprit. Comment cet homme peut il encore placer sa vie entre mes mains apres ce que ces autres moi lui ont fait ?

"Mon bras me fait atrocement mal... Railla le sujet 121.

-Vos plaies ne sont pas cicatrisées. Cela est normal.

-C'est toi qui m'a opéré ?

-Il vous fallait un bras de remplacement. L'autre était défaillant.

-Qu'est ce qu'ils vont faire de moi... Souffla t-il.

-Le fait que vous répondiez aux exigences du sérum vous garantie la vie sauve.

-Un sérum ?"

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"Constantes vitales du sujet 121 dans la norme. Cobaye pret. Injection du sérum expérimental. Dis-je simplement."

Appuyant sur un bouton, je vis la machine se mettre en marche. Dans ce caisson que j'ai construit moi meme, l'humain disparu derrière une lumière aveuglante. Des cris étouffés retentirent, l'homme au centre de la machine se débat. Nous pouvons voir le caisson qui oscille sous ses mouvements mais les chances pour que la boite en métal cède sont quasi nulles.

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"Comment ça se passe alors ? Demanda Arnim Zola en entrant dans la pièce.

-Le sérum est défaillant. La dose injectée n'est pas suffisante. Répondis-je.

-On atteint le seuil critique. Informa Abraham Erskine derriere moi."

Devant moi, à travers une épaisse fenetre, je pouvais voir le sujet 121 hurler. Il est attaché à une chaise, il se débat parce qu'il sent qu'il est proche de la mort. Le sérum est douloureux. Les yeux rouges et le teint de la même couleur, je peux voir de la sueur perler de sa tempe.

L'humain est faible...

"Continuez... Dis-je simplement."

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"Le sérum est opérationnel monsieur.

-Ça à marché ?! demanda Zola

-Oui mais il semble que le sujet soit en proie à des sautes d'humeur qui le rendes incontrolable.

-Alors trouves le moyen de le controler.

-Oui monsieur."

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"Désir. Rouillé. Dix-sept. Aube. Fourneau. Neuf. Bénin. Retour à la maison. Un. Wagon à marchandises. Dis-je par dessus les cris du cobaye."

Quand la machine s'arrêtat et que le calme reprit, j'entendis les cris du soldat s'arreter. Le grand brun au centre de cette machine, respirait difficilement. Son corps est epuisé, son mental eprouvé, il ne sait même plus qui il est.

Me postant devant l'homme enchainé, je le vis relever le regard vers moi. Un agent retira le protege dent dans sa bouche et il me regarda d'un regard déterminé.

"Pret a combattre. Railla t-il"

Processus accomplie... Soldat de l'hiver opérationnel.

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"Qu'est ce que tu as mis dans ma tete... Railla le soldat."

Assis le dos au mur, il fixait le plafonds devant lui. Fermant la porte derrière moi, je compris aisément que le soldat de l'hiver n'était plus lui même.

"J'ai fais en sorte que vous soyez contrôlable, pour le bien de l'organisation.

-Il me parle..."

Analyses des constantes vitales de l'agent Barnes...

Absence d'anomalie au niveau physiologique. Trouble psychiatrique possible.

M'accroupissant devant lui, je vis son regard se poser sur mon enveloppe de métal. Il semble épuisé, abattu. Il ne ressemble en rien au soldat que j'ai créé.

"Il veut tuer, il veut se battre... Souffla t-il.

-Là est le but de sa création.

-Je ne veux pas faire ça...

-Vous n'avez pas le choix.

-Tues-moi..."

Troubles psychiatriques avérés. Enfermement recommandé.

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Regardant cet homme frapper frénétiquement dans des sacs de sable, je vis sa main de chaire saigner. Il est en proie à ses émotions, son déficits hormonale le prive d'endorphine. Il ne connait plus la joie, le bien être. Ses jours ici sont fait de violence et d'enfermement. Le sujet semble régresser à mesure qu'il reste enfermé.

Il grogna et frappa avec force le sac devant lui, le décrochant du plafond. Essoufflé, il regarda le sol ou s'éparpillaient des millions de grains de sable. Je l'entends geindre et respirer bruyamment. Il ressemble d'avantage à un animal enragé qu'à un humain. Tournant la tête vers moi, il serra les poings avant de baisser les yeux par automatisme.

"Cela suffit pour aujourd'hui. Retournez dans votre chambre."

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Devant le lit de cette chambre d'hôtel, je me rappelais le son exact de ses hurlements. Sa voix qui tressautait à mesure que ses cordes vocales s'épuisaient. Ses tremblements, la façon dont il suppliait qu'on vienne l'aider. Je le revois tout à l'heure en proie à cette suite de mot que j'ai créé pour lui. Sa façon d'enfermer son visage entre ses mains. Ses dents qui se sert et cette sensation d'être dépossédé de son propre corps. Il a vécu 70 ans de traumatisme par ma faute.

Dans le lit devant moi, le vrai James à qui j'ai volé sa vie dort paisiblement. Est ce que je culpabilise pour lui ? Est ce que Stark avait raison sur ma faculté à ressentir des émotions humaines ? La colère... L'empathie... Et la culpabilité aujourd'hui ?

Est ce qu'elles sont réelles ou est ce que mon cerveau me trompe dans le but de réaliser mes reves ?

Constantes de l'agent Barnes... 126 pulsation cardiaque.

Sortant de mes pensées, je me redressa sur ma chaise. Le coeur de James s'emballe. Pourtant, il ne bouge pas, ses muscles ne recquierent pas plus d'oxygène ou de nutriment. Sa respiration se fait plus saccadée. Son cerveau pense qu'il est en danger... Il fait un cauchemar...

Me levant du fauteuil, je m'approcha du lit. Je m'assieds à coté du grand brun et posa une main sur son coeur pour l'apaiser. Sous ma paume, je ressens cet organe battre la chamade.

"James... Soufflais-je. Réveille toi..."