Le lanceur de fleurs {L.S}

Chapitre 7

Hi! J'espère que vous allez bien?

Je voulais vous remercier mille fois pour vos commentaires sur le chapitre précédent et sur les autres également. merci de donner une chance à cette histoire et de me laisser la chance de lire vos mots si encourageants. J'aime tellement redécouvrir chaque chapitre à travers vos yeux, ça me rend si heureuse. Alors merci pour ce partage, sincèrement.

J'espère que ce chapitre vous plaira!

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CHAPITRE 7

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(I Lost A Friend_FINNEAS)

HARRY.

Il y a des jours où ton corps te prévient dès le début de la journée qu'il est déjà temps qu'elle se termine. Et aujourd'hui fait parti de l'une de ces journées. J'ai mal dormi, me réveillant toutes les heures pour finir par me lever à cinq heures et demi du matin, sachant pertinemment que la nuit était terminée. J'ai enfilé un short et un t-shirt pour aller courir, profitant de l'air frais du matin en ce début de mois d'octobre. Ça m'a permis de mettre mes pensées en pause. A me concentrer sur les mouvements de mon corps. Sur mon souffle. Sur le paysage qui défilait et sur les paroles des chansons qui résonnaient.

Mais, une fois de retour à la maison pour me doucher et me préparer à partir au travail, ces pensées sont revenues. Alors ce noeud à l'estomac aussi. Même si je préfère le nier, je sais qu'il est là. Je sais que sa présence joue sur mon humeur. Que, depuis un mois, je ne peux pas l'ignorer. Même si je fais tout pour.

Je prends une grande inspiration, frottant pour la énième fois mes yeux. Il est midi et demi et je m'occupe de la vie scolaire pendant que les autres sont tous sur un poste. La digestion commence à faire son effet et je me demande comment je vais tenir jusqu'à dix-sept heures. Mes yeux menacent déjà de se fermer.

Je me lève, prêt à aller chercher un café dans la salle de pause, lorsque la porte de la vie scolaire s'ouvre. Je me retourne et ce fameux noeud à l'estomac se serre un peu plus fort lorsque je vois Louis entrer. Du moins, je préfère dire que mon estomac se serre plutôt que de décrire cette autre sensation qui me traverse. Comme si ma poitrine se retournait. Comme si ma peau se mettait à frissonner sans même être touchée. Ouais, cette autre sensation que je ne contrôle absolument pas et qui me rappelle à chaque fois quelle est la personne qui me provoque ça.

Je me retiens de soupirer de frustration alors que mon regard croise le sien.

Nous ne nous sommes pas reparlé depuis l'épisode de l'alerte intrusion, il y a deux semaines. Mais la conversation que nous avons eu à ce moment-là ainsi que la dernière question qu'il m'a posée continue de tourner en boucle dans ma tête. J'essaie de faire comme s'il n'était pas là mais c'est plus facile à dire qu'à faire lorsque je le croise régulièrement dans le lycée. Lorsque mon regard le trouve sans même le chercher. Comme une force invisible. Mais surtout cruelle.

Son regard est différent aujourd'hui. Et j'aimerais ne pas le connaître par coeur. Ouais, je crois que, même si ça aurait été douloureux, j'aurais voulu me rendre compte que ces huit dernières années de silence ont effacé ce lien, cette facilité à lire dans le regard de l'autre. Mais je me rend compte que ce n'est pas le cas lorsque je devine sa colère à cet instant. Pourtant Louis ne le montre pas. Il ne l'a jamais montré. Il a toujours su cacher ses émotions lorsque les miennes explosaient sans que je ne puisse le contrôler. Je l'enviais pour ça. Pour cette facilité à contrôler ses émotions. Ou du moins à les dissimuler. C'était comme si rien ne l'atteignait vraiment.