"Des souvenirs plein la tête, j'aime pas quand tu fais la fête sans moi, t'es tellement belle, j'sens la pression des regards sur toi, c'est la magie hein et quand tu pars si loin, j'me sens abandonné par l'monde entier comme un syrien"
Mathieu Prus...
J'arrive à l'appartement et entre. Je retrouve Mathieu sur le balcon, j'allume une clope. Il s'approche et embrasse mon cou. Je pose ma main sur sa joue.
— Merci de t'être occupé de ma voiture ce matin.
— Tranquille,dit-il.
Il sort son portable de sa poche.
— Tu as fait une photo ?
— Oui, mais ça ne va pas te plaire, dit-il.
— Montre.
Il me tends son portable et je regarde la photo.
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— Ah les fils de pute.
Il me regarde.
— Tu vas faire quoi ?demande-t-il.
— Ben, si je veux que l'assurance me rembourse, il va falloir que je porte plainte.
Il hoche la tête. Je lui rends son portable et fini ma cigarette. Je l'écrase dans le cendrier et me dirige à la cuisine.
— Tu as faim, Polak ?
— Ouais, tu veux qu'on commande ? demande-t-il.
— Non, je m'en occupe, ça va me détendre.
J'allume la musique en connectant mon téléphone en Bluetooth à mon enceinte. Je m'attache les cheveux et me dirige en cuisine. Je sors tout ce qu'il faut pour faire une recette de lasagnes. Je m'y attèle en chantonnant. Mathieu est assis sur une de mes chaises autour du plan de travail et me regarde. Je commence toutes mes préparations et commence ma béchamel, dos à lui. Il s'approche et glisse ses mains sur mon ventre. Il commence à embrasser mon cou. Je ricane parce que son bouc me chatouille.
— Si je rate ma béchamel, ça sera ta faute, Polak.
— Je m'en fous de ta béchamel,dit-il.
Je réussis à finir ma béchamel et éteins le feu. Je me retourne pour lui faire face. Ses mains se glissent sur mes fesses. Il me soulève et j'accroche mes jambes autour de son bassin. Mes mains se glissent dans son cou.
