Kochanie - Plk (en correction)

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Clamart 12/05/2020

Mathieu - 13 h 30 

Je suis à la boxe avec Léana. Depuis le problème avec son ex, j'essaye de l'emmener souvent avec moi à la boxe pour qu'elle puisse se défendre si jamais. Depuis mon anniversaire, elle n'a pas retrouvé de boulot, mais on a cherché dans tout Paris un local pour qu'elle puisse ouvrir sa boutique. Le problème, c'est qu'elle ne sait pas quoi faire dans la boutique. On a bientôt fini notre séance et on va rentrer manger à l'appartement. On prend notre douche chacun de notre côté et on se retrouve devant ma voiture. Je mets nos sacs de sport dans le coffre et on pars. Une fois devant on monte chez elle. Elle préfère faire à manger chez elle parce que moi, de toute façon, je n'ai jamais rien. J'allume la musique sur sa télé. Je m'installe sur une chaise et roule un joint.

— Et pourquoi tu ne travailles pas pour un label ? Tu as des super idées pour ma promo.

— Oui, c'est vrai, mais je ne vais pas bosser dans un label différent du tient, ça serait trop bizarre, non ? demande-t-elle.

— Je ne sais pas, ou alors je te présente à mon agent et tu fais ma promo.

— Mais on va bosser ensemble, ça veut dire ? Dit-elle.

— Oui et ?

— Je n'ai pas envie que ça soit bizarre après entre nous, dit-elle.

— Oui, pas faux.

— Et si je travaillais pour un autre artiste, j'aurais l'impression de te trahir, Polak, dit-elle.

— Rien à voir.

— Donc, ça te plairait que je bosse pour un autre artiste que toi ? demande-t-elle.

— Pas sûr, tu as raison.

Elle prépare à manger. Je ne sais pas ce qu'elle fait, mais tout ce qu'elle fait, c'est bon de toute façon. Cette meuf, c'est un missile et elle sait tout faire.

— Sinon, je rachète une boîte, dit-elle.

— Mais tu as quel budget exactement ?

— Je ne te le dirai pas, tu serais jaloux, dit-elle.

— Tu crois trop, toi.

— Non, mais en vrai, je rachète. Y a déjà une équipe, tout est déjà prêt, dit-il.

— Oui, enfin, il faut être sûr de ne pas couler.

— Je ne vais jamais trouver, ça commence à me souler, dit-elle.

— Mais si, ne dit pas n'importe quoi.

Je m'approche, glisse mes mains sur son ventre et embrasse son cou. Elle ricane.

— Tu vas me jeter après, une meuf sans avenir, à quoi ça sert ? Dit-il.

— N'importe quoi, tu vas trouver dé stresse.

— Sinon, je finis mes études, dit-elle.

— Études de ?

— Édition, dit-elle.

— C'est vrai que tu adores les livres.

— Oh putain, je l'ai, dit-elle.

— Quoi?