Chapitre 17

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Nda : ce chapitre peut heurter la sensibilité de certain lecteur, on parle de torture infligée dans le passée à Lutecia. Sans être explicites.


{  Lutecia }
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Depuis la sortie de Jerry de cet endroit, je n'arrête pas de penser à l'endroit où j'aurais pu fauter. J'ai toujours fait en sorte de me fondre dans la masse malgré le fait que mon nom de code soit connu par tous.

Quand je suis venue en Italie pour la première fois, j'avais dix-sept ans. Cette année, j'en aurais vingt et un. Ça fait à peu près quatre ans que je suis dans ce pays. Malgré cette courte période, j'ai réussi à me faire un nom toute seule dans le monde de la criminalité.

J'allais d'abord dans des cafés que des officiers fréquentaient souvent pour mieux choisir mes cibles. Bien-sûr, ils se plaignaient toujours en disant “ une menteuse qui se la joue victime” quand ils mentionnait des affaires de viols.

Alors, tout d'abord, j'ai commencé à les tuer, eux, ces officiers de police partout dans le pays qui dénigrent les victimes. Puis, à essayer de trouver le coupable et à le tuer à son tour.

En vérité, je ne suis pas connue pour être une tueuse à gages, mais pour être une tueuse en série qui brûle presque toutes ces victimes. Donc une pyromane.

Au début, je le faisais par plaisir pour aider les victimes, puis c'est devenu mon métier. Comment ? Grâce à Ethan.

Un beau jour, j'étais en train de contempler le corps de ma victime brûlée quand lui et certains de ses hommes ont débarqué. C'est là que j'ai compris que cet homme était aussi dans les recherches d'un mafieux.

Il m'a d'abord fait passer plusieurs tests, bien-sûr. Un de ses tests était combien de temps je pouvais me battre contre un punching-ball, puis ça c'est transformé en plusieurs combats corps à corps.

Puis, il a commencé à me donner plusieurs missions et, petit à petit, je me suis fait connaître.

A jamais je serais loyale à Ethan. Mais jamais je ne lui dévoilerai mon passé.

Quelqu'un toque à la porte avant d'entrer, puis Jery débarque. Pour se moquer de moi, j'imagine.

Si je pouvais ne serait-ce que libérer mes mains.

Putain de merde.

Il prend la chaise un peu plus loin, la déplace pile devant moi et s’assoit dessus.

— “ La belle au bois dormant s’est enfin réveillée ?  me lance t-il avec un regard hautain et un sourire mesquin.

J’ai envie de lui crever les yeux.

— C'est pas moi qui à ce que tu cherches.

Il hausse un sourcil l'air de dire “ tu n'es pas sérieuse quand même”.

— Il avait beaucoup d'attente te concernant. Voilà que tu me mens. C'est ce qu'il t'a appris ?

Un frisson parcourt mon échine devant le fait qu'il le mentionne. Le cauchemar de mes rêves.

Il est mort. Brûlé vif par mes mains. Lui dis-je, attendant que l'information lui parvienne.

Il éclate de rire à la suite de mes paroles. Tellement fort qu'il se tient le ventre.

J'ai dis quelque chose de drôle ? Non. Je viens d'avouer mon meurtre et ce clochard rigole ?

— Mais oui, bien-sûr. Me dit-il tout en continuant de rire.

Dark PastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant