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Thomas : Les hommes sont déjà en train d'éteindre l'incendie. Nous allons bientôt savoir l'origine du feu.

Zane, sans prévenir, assène un coup de poing à Thomas.

Je retiens ma respiration, choquée par la soudaineté du geste.

Zane : C'est la tante de Caterina qui veut se venger de moi !

Merde...

Thomas : J'aurais dû être plus prudent...

Caterina : Mais pourquoi fait-elle ça maintenant ? Elle aurait pu se venger bien avant, non ?

Thomas semble réfléchir un instant, et nous attendons sa réponse.

Thomas : Maintenant que j'y pense... Un des hommes m'a dit qu'elle est venue pendant notre absence.

Zane, en une fraction de seconde, le saisit par le col, ses yeux brûlant de rage.

Zane : Et tu attendais quoi pour me le dire ?!

Thomas : Vous étiez occupé avec Caterina et... Livia avait besoin de quelque chose...

Zane le relâche, ses mouvements tendus d'une colère contenue.

Zane : Et où est cet homme maintenant ?

Thomas, visiblement nerveux, hésite.

Thomas : Il s'est enfui...

Zane : Répète ça.

Thomas : I-il s'est enfui...

Un silence lourd s'installe, chargé de tension, avant que Zane ne se dirige d'un pas déterminé vers sa voiture.

Je me fige, partagée entre l'idée de le suivre ou de rester. Pourtant, avant même de pouvoir réfléchir, mes jambes me portent d'elles-mêmes vers le côté passager. Je m'installe dans la voiture, ignorant complètement que je ne porte qu'une serviette.

Pourquoi est-ce que je pars avec lui ?

Zane démarre et conduit à une vitesse effrayante, mais il garde un contrôle surprenant sur le véhicule. Son silence est oppressant, chaque seconde qui passe ajoutant à ma nervosité.

Caterina : Où est-ce qu'on va ?

Zane : Si tu comptes poser des questions inutiles, tu aurais mieux fait de rester en arrière.

Caterina : Inutiles ? Je suis juste inquiète !

Il freine brusquement, nous projetant légèrement en avant.

Zane : Inquiète ? Excuse-moi, votre altesse Caterina ! Être inquiète est un crime maintenant !

Caterina : Je suis sérieuse...

Zane : Tu penses vraiment être la seule à avoir été inquiète aujourd'hui ?

Son regard perçant me transperce, me glaçant sur place.

Zane baisse les yeux vers mon cou, fronçant les sourcils.

Zane : Où est passé ton collier ?

Je regarde rapidement et panique en constatant que je ne le porte plus.

Caterina : I-il a dû tomber !

Zane se penche vers moi, son regard intense.

Zane : Tu tiens à ce collier, n'est-ce pas ?

Caterina : Oui !

Zane : Alors, fais plus attention à l'avenir.

Il sort le collier de sa poche et me le tend. Je soupire de soulagement.

Zane : Je l'ai récupéré après la chute.

Caterina : Merci beaucoup.

Zane : Pas besoin de me remercier.

Il m'aide à remettre le collier, ses doigts effleurant ma peau, et je sens mon cœur s'emballer. Mes joues s'échauffent sous l'intensité du moment.

Caterina : Il fait chaud, non ? J'ai besoin d'air.

Je me tourne pour baisser la vitre, mais Zane m'arrête.

Zane : La vitre est déjà cassée, et il ne fait pas chaud.

Caterina : Tu es en train de dire que je mens ?

Zane : Non. Tu as juste besoin de ça.

Il s'approche doucement, comblant la distance entre nous. Je sens son souffle sur mes lèvres avant que nos bouches ne se rencontrent dans un baiser doux, mais chargé d'émotions. Le monde semble disparaître, ne laissant que ce moment entre nous.

Zane s'écarte légèrement, ses yeux plongés dans les miens.

Puis, il conduit la voiture jusqu'au sommet d'une falaise, où la vue est à couper le souffle. Il me tend sa chemise pour que je sois plus à l'aise, et nous passons un moment à discuter calmement.

Puis, Thomas appelle.

Thomas : Nos hommes ont attrapé le traître qui s'était enfui.

Zane redémarre la voiture, l'air grave.

Zane : Je te dois des excuses.

Hein ? Il s'excuse envers moi ?

Zane : Ce n'était pas une question de confiance... Tu avais simplement peur pour ta collègue.

Caterina : C'est moi qui devrais m'excuser.

Zane : Clôturons ce sujet.

Son visage se referme, redevenant impassible, mais une lueur meurtrière brille dans ses yeux, celle qui autrefois m'aurait effrayée.

Nous arrivons finalement à destination, et je monte directement dans ma chambre.

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𝓒𝓪𝓽𝓮𝓻𝓲𝓷𝓪 | Original Où les histoires vivent. Découvrez maintenant