𝐥𝐢𝐱. 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐟𝐢𝐟𝐭𝐲 𝐧𝐢𝐧𝐞 : 𝚕𝚘𝚟𝚎 𝚢𝚘𝚞 𝚝𝚘 𝚕𝚘𝚜𝚎 𝚢𝚘𝚞

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Les semaines sont passées depuis Abu D'habitude et j'ai tout coupé, les réseaux sociaux et les contact sauf ma sœur, j'ai plusieurs fois tenté de l'expliquer mais elle refuse

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Les semaines sont passées depuis Abu D'habitude et j'ai tout coupé, les réseaux sociaux et les contact sauf ma sœur, j'ai plusieurs fois tenté de l'expliquer mais elle refuse. Je n'ai personne pour venir me réconforter. Ma sœur et la seule personne que j'ai envie de voir.

Les semaines qui ont suivi Abu Dhabi ont été parmi les plus difficiles de ma vie. J'ai coupé tous mes réseaux sociaux, arrêté de répondre aux messages, et réduit mes contacts au strict minimum. Ma seule tentative de communication a été envers Daphné, ma sœur, mais elle continue de me repousser, refusant d'entendre mes explications.

Les jours se sont transformés en une routine douloureuse de solitude et de silence. Chaque matin, je me réveille avec l'espoir que Daphné me donnera une chance de lui expliquer, de lui montrer la vérité, mais chaque tentative se solde par un refus glacé de sa part. Le manque de soutien et l'isolement pèsent lourdement sur mes épaules.

Aujourd'hui, je suis assise dans mon appartement, fixant distraitement mon téléphone, espérant une notification, un signe de ma sœur. Le silence est assourdissant. Je pense à tout ce que nous avons traversé ensemble, à notre lien autrefois si fort et indestructible, maintenant réduit à un champ de ruines.

Elle m'a bloqué, et ce geste simple, presque banal dans notre ère numérique, me blesse plus que je ne pourrais l'exprimer. C'est comme si elle avait définitivement coupé le fil qui nous liait. Les souvenirs de nos moments partagés, de nos rires et de nos confidences me hantent, me rappelant constamment ce que j'ai perdu.

Les jours se succèdent, se fondant les uns dans les autres, chaque instant me rappelant la douleur de la séparation et du rejet. Les murs de mon appartement semblent se rapprocher, m'étouffant avec leur silence. Parfois, je me surprends à parler à haute voix, espérant que le son de ma propre voix comblera le vide, mais rien ne semble pouvoir apaiser ma détresse.

Aujourd'hui, je décide de sortir, espérant que l'air frais et le changement de décor m'apporteront un peu de répit. Je marche sans but précis, les rues animées de la ville contrastant cruellement avec mon état intérieur. Les gens autour de moi semblent si insouciants, si heureux, et je me demande comment j'ai pu en arriver là, à ce point de rupture avec tout ce que j'avais de plus cher.

Je finis par m'asseoir sur un banc dans un parc, regardant les enfants jouer et les couples se promener. Leur bonheur m'est à la fois réconfortant et douloureux, me rappelant ce que j'avais et ce que j'ai perdu. Les larmes commencent à couler, et je ne fais aucun effort pour les retenir. La douleur doit sortir d'une manière ou d'une autre.

Alors que je suis perdue dans mes pensées, une ombre s'approche. Je lève les yeux, m'attendant à voir un visage familier ou au moins amical, mais c'est un inconnu. Il me tend un mouchoir en papier avec un sourire compatissant.

- Vous semblez avoir besoin de ceci, dit-il doucement.

Je prends le mouchoir avec un faible sourire de remerciement, essuyant mes larmes. Il s'assoit à côté de moi, respectant mon espace mais offrant une présence réconfortante.

𝐌𝐘 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 - ​𝙊𝙨𝙘𝙖𝙧 𝙋𝙞𝙖𝙨𝙩𝙧𝙞 [TOME 1/TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant