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POINT DE VUE DE DJENABE
Après l'appel d'Amine, je me suis confortablement installé dans mon canapé et j'ai commencé à fixer le mur. Des idées pleines la tête, pleines de penser avec la douleur qui me lance sur certains endroits de mon corps.
Et maintenant ? Je dois attendre sagement là ? Sans rien voir ou savoir ?
J'espère juste qu'il est en train de doucement se faire masser, la manière dont il est venu se la raconter et a agi avec audace et insolence sur moi parce qu'il savait que le rapport de force entre nous n'est pas le même. Il m'a regardé de haut, flemme. Si j'étais un homme, je l'aurais tapé jusqu'à fatiguer.
Donner un jour dans ma vie où je suis un homme, w'اللّٰه, je vais me comporter comme la faucheuse. Chaque personne qui a osé me manquer de respect, je vais venir la chercher comme un cauchemar et la frapper d'une manière.
Et en première, tout en haut de ma liste, la sœur et la mère de Nejma. Aucune pitié, et si je l'avais fait, peut-être que j'aurais pu la sauver. Est-ce que si on avait été des hommes ou si je l'avais été, j'aurais eu plus d'influence sur nos vies et j'aurais pu sauver plus de personnes ? Probablement que nos vies n'auraient pas été autant gâtées. Mais ce n'est pas grave.
Je souffle.
Je m'affale sur mon canapé, télécommande à la main.
J'appelle Khady parce que ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé. J'ai l'impression que depuis la mort de Nejma, on s'est éloigné. Avec Amra aussi, une distance s'est mise avec presque tout le monde.
Le téléphone sonne dans le vide, je raccroche, rappelle et ça sonne encore dans le vide. Elle doit être occupée. Je lâche l'affaire, je me mets un reportage à la télé et je finis par m'endormir.
Plus tard dans la soirée, Fateh est revenu. Je l'ai entendu rentrer. Sur le moment, je me suis levé et je suis parti aux toilettes, laver mon visage et mes dents et je suis revenu m'assoir.
Quand je revins me coucher, Fateh était dans la cuisine. Je le regarde du coin de l'œil, il ouvre mon congélateur, prend un sachet de fruit rouge congelé, ferme le congélateur et il vient me le claquer sur le visage :
ꪑꪮỉ : et !!!
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ..
ꪑꪮỉ : tu ne peux pas faire ça avec plus de douceur ? Pourquoi tu me le claque sur le visage ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : j'ai l'air d'avoir de la douceur à donner ?
C'est quoi ce ton qu'il prend ? J'ai l'impression qu'il a encore l'air énervé. Pour confirmer ça, je lève les sachets sur mon front et je les regarde :
ꪑꪮỉ : hum hum
ꪑꪮỉ : qu'est-ce qui a ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : qu'est-ce qui a de quoi ?
ꪑꪮỉ : tu parles mal
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je parle pas mal
ꪑꪮỉ : mais ta manière de parler est agressive.
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : tu penses que la situation me donne envie d'exploser de joie ?
ꪑꪮỉ : comme si une situation pouvait avoir une quelque incidence sur tes envies.

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𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »
Любовные романы« 𝑻𝒖 𝒎'𝒂𝒊𝒎𝒆 ? » je serais curieuse de sa réponse mais je n'ai pas envie de l'entendre. Quoi qu'il dise, je ne le croirais pas. Et moi je ne répondrais que par des mensonges.